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Léandre :

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Léandre :

Le grand soir était enfin arrivé. 

Habillé d’un smoking acheté pour l’occasion, j’étais impatient de finalement mettre la main sur Richard Pendez et de lui faire subir tout ce que je lui ai concocté. Il allait en baver.

Surtout, il paierait pour toutes les tortures qu’il a faites à Carmen. Il allait souffrir si lentement qu’il demanderait grâce, mais j’allais le laisser agoniser, le laisser crever juste sous mes yeux. Et quand je délivrerai le coup mortel, qu’on accueille dignement cette pourriture aux Enfers.

Je serrai d’un geste assuré le nœud de ma cravate et rabattis le col de ma chemise par-dessus. Ma veste bleue vint s’ajouter par-dessus, complétant ma tenue. Je me hâtai de descendre au salon, où se trouvait Carmen qui, continuant sur sa lancée littéraire, avait rangé Roméo et Juliette au profit de Red Queen.

— Je vais m’en aller, Carmen. La prévins-je calmement.

Carmen interrompit sa lecture, encore dans sa bulle. Lorsque celle-ci éclata, permettant à mes paroles de se frayer un chemin jusqu’à son cerveau, elle tressaillit.

— Tu me laisses toute seule ? S’inquiéta-t-elle.

Je souris tristement et m’installai à côté d’elle sur le canapé. Elle garda son regard rivé au mien avant de le baisser brusquement, prise en flagrant délit d’espionnage. Ce réflexe m’agaçait profondément et je posai mes doigts sous son menton pour l’obliger à lever les yeux. Je repoussai délicatement une mèche de cheveux derrière son oreille.

— Tu ne resteras pas seule, mia dolce.

— Ah ?

— Quelqu’un viendra me remplacer pour te tenir compagnie.

Elle pâlit soudainement.

— Qui ? Demanda-t-elle d’une voix blanche.

— Aucun homme ne te dérangera, Carmen. La rassurai-je. Je sais que tu n’es pas encore prête à en rencontrer d’autres que moi. Tu as encore besoin de temps avec les autres et je le comprends parfaitement. Ce sera une femme d’environ ton âge qui sera avec toi.

— Une femme… Répéta Carmen dans un murmure presque inaudible.

— Elle s’appelle Paola et tu peux lui faire confiance.

— Tu la connais bien ?

— Honnêtement, je ne l’ai jamais rencontrée.

Carmen écarquilla les yeux, incertaine d’avoir bien compris.

— Mais… Tu m’affirmes que je peux lui faire confiance alors que tu ne la connais même pas ?

— Et tu peux, mia dolce.

— Mais, Léandre...

— C’est une amie d’un ami en qui j’ai toute confiance. Si Paola côtoie Vlad, c’est qu’elle est… disons, différente des autres.

𝕊𝕒𝕦𝕧é𝕖 𝕡𝕒𝕣 𝕦𝕟 𝕚𝕟𝕔𝕠𝕟𝕟𝕦 ⁽ᴿᵘˢˢⁱᵃⁿ ˢᵃᵍᵃ ²/ᵀᵉʳᵐⁱⁿé⁾Où les histoires vivent. Découvrez maintenant