Chapitre 22 :

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Au niveau de la réinitialisation du mot de passe, la manipulation est la suivante ; quand on ne se souvient pas de son mot de passe d'Identifiant Apple, on ouvre l'application « Localiser mon iPhone » ensuite on écrit donc son identifiant Apple et si on veut réinitialiser le mot de passe c'est bien sûr parce qu'on ne le connaît pas. La page est littéralement comme ça :


À partir de là, et après avoir (en géneral) passé 3 pleines minutes à trouver cette application que TOUT iPhone possède (oui parce qu'encore une fois, 55% des clients me soutenaient qu'ils n'avaient pas cette application), on me demandait encore l...

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À partir de là, et après avoir (en géneral) passé 3 pleines minutes à trouver cette application que TOUT iPhone possède (oui parce qu'encore une fois, 55% des clients me soutenaient qu'ils n'avaient pas cette application), on me demandait encore la moitié du temps, après avoir écrit l'identifiant Apple si on devait mettre le mot de passe, la question venant donc logiquement après ça de ma part : « mais vous le connaissez monsieur (/madame) votre mot de passe ? » ce qui était tout aussi logiquement suivi de « ah bah non » et donc de « bah donc cliquez sur "identifiant Apple ou mot de passe oublié" en dessous ».

Dans le premier cas, après avoir cliqué sur cette option, il y avait des questions de sécurité, il fallait donc y répondre et dans le deuxième cas, rentrer le numéro de téléphone qui avait été rentré dans le compte et donc considéré comme étant le « numéro de confiance ».

La plupart des imbéciles qui avaient configurés les questions de sécurité ne se rappelaient même pas y avoir répondu un jour tandis que l'autre ne savait pas y répondre puisqu'ils appelaient pour quelqu'un d'autre (qui n'était bien évidemment pas avec eux).

Et pour la deuxième option, l'autre moitié de ces mêmes imbéciles ayant configuré un numéro de confiance avaient changé de numéro et ne se rappelait même pas de celui-ci. (Sachant que sans ce numéro, on ne peut pas prouver être le propriétaire du compte ou autrement dit, on ne peut rien faire du tout, c'était plutôt pratique dans ce genre de cas).

Après deux semaines de travail, j'avais déjà vu des gens m'appeler pour tout et n'importe quoi et désespérais du QI moyen des clients qui nous appelaient. D'où mon non respect au niveau des paragraphes au dessus, je vous prie donc de m'excuser de mes propos un petit peu dégradants.

Au cours de ces semaines là, j'avais déjà reçu un appel d'une femme qui m'avait demandé si c'était normal que sur le site officiel d'Apple, (alors qu'elle avait acheté son iPhone en Apple Store ou autrement dit, impossible qu'il soit contrefait) il était normal que son numéro de série ne soit pas accepté pour voir combien lui coûterait l'iPhone 11. Qu'est ce que je lui avais répondu ? De rafraîchir la page. Combien de temps ça m'avais prit ? Deux minutes trente-six d'appel.

J'avais aussi eu un mec qui après 26 minutes d'appel et alors que je lui avais expliqué 3 fois que je ne pouvais pas mettre moi même ses informations bancaires dans son compte pour des raisons évidentes de respect de confidentialité (et qui m'affirmait qu'en glissant son doigt du bas vers le haut de son écran, il était en train de monter dans la page), avait osé dire à mon supérieur technique (et devant moi pendant que je faisais donc le transfert d'appel) que je cite « c'était un enfer d'avoir affaire à nos services » alors que j'étais toujours dans l'appel et qu'il était pas au courant du coup.

Au cours du mois d'octobre ma vie avait prit un tournant complètement différent. Je n'avais plus ni envie d'écrire ni inspiration, ma vie se remplissait de galères sur galères et même ma relation s'était terminé après un an et 4 mois de couple...

Il fallait dire que Fábio et moi on était aussi arrivés à la fin de ce que la vie pouvait avoir à nous offrir. Je ne pouvais plus supporter toutes les choses insupportables qu'il faisait à la maison (faire pipi sur la cuvette, toujours laisser du dentifrice dans le lavabo, dire à ma mère au dernier moment de laver ses vêtements, ne jamais trouver ses t-shirts/jeans/chaussettes dans SON tiroir que JE rangeais) et j'avais besoin de changement de toute façon.

Autant dans ma vie de tous les jours comme dans ma vie sexuelle où on était vachement restreint de par mon putain de vaginisme à la con, j'avais besoin de quelqu'un d'autre.

On en avait parlé et il avait fini par conclure qu'il préférait encore nous savoir en couple ouvert à coucher avec quelqu'un d'autre que de me quitter. On avait donc convenu qu'on serait un couple ouvert mais je savais déjà pertinement à ce moment là, que notre couple était mort. Tout avait été très vite, le soir même où j'avais annoncé ça à Fabio, j'avais parlé avec quelqu'un du boulot que j'aimais bien et avec qui je voulais tenter quelque chose. Il m'avait répondu qu'il était d'accord et qu'on pouvait se voir le lendemain où il ne travaillait pas. J'avais bien fait comprendre que je ne serais pas prête à faire directement quelque chose ce jour là mais il m'avait rassuré en disant qu'on pourrait juste dormir. J'avais donc dit à Fabio que je verrais ce collègue et, le voyant en panique, je lui avait bien précisé que rien ne se passerait.

Ce soir là, j'avais dormit environ 4h30 et j'étais crevée mais étonnamment, j'étais carrément en forme. J'étais super motivée de voir ce qu'il allait se passer le lendemain. Je m'étais préparée et avait prit un sac avec des affaires puis étais partit travailler prête à aller chez mon collègue le soir même.

J'étais arrivée à la station de métro ce soir là sachant que je le croiserais au milieu du chemin puisque monsieur était toujours en retard et étais super appréhensive de ce qui allait se passer et de comment on allait se dire bonjour. Est ce qu'il allait m'embrasser ?


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Chapitre publié à 16h03 comme prévu. J'espère qu'il vous aura plut, bisous !

Alias "Oh Babe"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant