Voyant que je m'étais mise à pleurer en plein appel, l'une de mes coaches était venue paniquée (puisque j'étais toujours souriante et pleine d'énergie le reste du temps) voir qu'est ce qu'il se passait et je lui avais expliqué le problème avant de lui dire que j'attendais juste qu'un supérieur technique me réponde pour rentrer chez moi.Maria (ma coach) était donc restée à côté de moi pour voir comment se terminait l'appel et m'avait dit qu'elle appellerait les RH pour que je vois avec eux comment faire pour rentrer chez moi. Au final, le team leader de Mac était venu me voir et m'avait demandé à quelle heure je terminais. Sachant qu'il me restait moins de deux heures, il m'avait demandé si je me sentais capable d'être en double écoute (écouter un de mes collègues) pendant le temps qu'il me restait. J'avais dis que ça m'allait et il fallait que sur les 15 personnes qui se trouvaient dans la salle, il choisisse Thomas. Avant même qu'il le choisisse, je savais déjà que ça allait tomber sur lui. Je l'avais su dès qu'il avait commencé à poser ses yeux sur la salle.
Manu (le team leader) m'avait en plus demandé si je le connaissais et m'avait dit qu'il était super sympa (chose que je savais déjà du coup).
Ces deux heures qu'il me restait, avaient été une épreuve mais j'avais aimé être avec Thomas, malgré le fait que je n'aime pas du tout comment il travaille. Il mettait les clients en attente beaucoup trop longtemps tout ça pour me parler et s'en foutait de la résolution des problèmes ce qui ne me plaisait pas.
Quelques jours plus tard, alors qu'on s'était toujours pas parlé spécialement de comment on allait résoudre cette histoire, j'étais sorti pour aller marcher ne me sentant pas bien du tout et étais passée à côté de Thomas qui fumait devant la sortie mais l'avais évité soigneusement. Il m'avait vu mais n'avait pas bougé et était resté avec ses deux amis.
Après 20 minutes de marche (lente on va pas se mentir) j'avais fait le tour du quartier et allait rallonger le trajet encore un peu quand j'avais vu que Thomas m'appelait sur Messenger. J'avais donc répondu après avoir hésité et lui avais expliqué que j'avais tourné à droite 3 fois pour faire le tour après qu'il m'ait demandé où j'étais. Je lui avais alors demandé où est ce qu'il était et l'avait rejoint après qu'il m'ait dit qu'il était dans la première rue où j'avais tourné à droite.
Ce jour là avait été vraiment déchirant, on s'était dit pleins de trucs et le pire était que si j'étais enceinte, il allait falloir que j'assume ce bébé toute seule parce que je savais que Thomas n'en voulait pas. Il m'avait fait promettre d'acheter une pilule du lendemain le matin où j'étais rentré chez moi à 8h30 après qu'on ai couché ensemble le 27 mais je ne l'avais pas fait. Ce jour là, après avoir fini de discuter, il était retourné au travail pour dire qu'il rentrait chez lui et je retournais travailler normalement.
Après deux semaines vraiment compliquées, j'avais fini par me faire à l'idée et m'étais remise à parler avec Nes avec qui je n'avais pas parlé depuis longtemps mais qui était une personne géniale.
Novembre avait commencé et j'avais fini par sortir de ma galère psychologique donc Thomas, voyant que j'allais mieux, m'avait demandé si je voulais passer chez lui (sachant très bien où il voulait en venir) et pour une raison qui m'échappe, j'y avais été le soir même. Il était au restaurant avec son père et sa soeur ce soir là donc je devais le retrouver à 23h40 à la station de métro la plus proche de chez lui. Le temps était terrible, il pleuvait comme vache qui pisse et ça m'avait fait super bizarre de prendre le métro à cette heure là, il y avait presque personne dedans et la sensation était la même que si il était 6h du matin. Thomas avait dû s'arrêter avant d'arriver à l'arrêt pour ne pas se prendre plus de pluie vu qu'il était trempé donc je l'avais rejoint à deux minutes de là. Vu le temps qu'il faisait et sachant qu'on était quand même un peu pressé de se retrouver que tous les deux, Thomas avait choisi de réserver un Uber. Dans la voiture il était plutôt tactile et comme la première fois, à peine la porte de son appartement fermée, il m'avait sauté dessus. La nuit avait été courte mais il travaillait le lendemain alors on avait dû se lever (pas tôt parce qu'il commençait à 10h). Une fois à la station de métro, il prit celui de la ligne qui allait jusqu'au travail et alors que je comptais attendre celui de la ligne rouge pour rentrer chez moi, je m'étais dis que je préférais monter dans celui là aussi et sortir à la dernière station qui faisait la liaison. Sur le chemin, je ne l'avait pas dis à Thomas et on s'envoyait des messages mais alors qu'on parlait du nombre de gens qui étaient dans le métro, je lui avais dis que je savais puisque j'étais dans le même. Il m'avait demandé pourquoi je ne lui avais pas dis et j'avais répondu que je ne voulais pas le faire paniquer en restant avec lui (ce qui était vrai). Une fois arrivé à la dernière station où j'étais censé sortir, une annonce se fit entendre pour dire que tous les passagers présents dans le métro devaient sortir parce que la ligne avait été coupée. On était donc sortit et j'avais dû traduire pour Thomas qui était donc super énervé (alors que bien sûr il avait prit le métro qui lui permettait d'arriver juste à l'heure alors que je prenais toujours celui d'avant pour être sûre). Il avait quand même réussi à en prendre un quelques minutes plus tard et j'avais donc prit celui de la ligne rouge mais en chemin, il m'avait dit que son métro n'avait fait qu'un arrêt et qu'il n'allait pas au travail.
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Prochain chapitre samedi 25 juillet vers 19h en France, bisouuus
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Alias "Oh Babe"
No FicciónVie d'une ado française expatriée au Portugal, cette histoire raconte les difficultés de la présence de la solitude, mais aussi des choix douteux de l'héroïne de l'histoire en terme de vie amoureuse et permet d'obtenir quelques conseils judicieux po...