Alors que je me faisais chier en plein milieu de ma formation comme le reste du temps, j'avais demandé à Antoine s'il avait fait un dessin pour que le tatoueur ait une idée de ce qu'il voulait et il m'avait dit qu'il était nul en dessin et que pour cette raison là il avait déjà prit un rendez-vous la semaine d'avant pour expliquer au tatoueur ce qu'il voulait et que le tatoueur devait lui faire plusieurs dessins pour lui laisser des options. Je m'étais foutu de sa gueule parce qu'il s'agissait pas de dessin mais bien de formes géométrique toutes faisable à partir d'une règle. Exemple des formes ci dessous :Il m'avait alors demandé de lui montrer ce que je pouvais faire avec et je lui avais donc envoyé ces trois croquis.
Après à peine une minute, il m'avait entouré un des trois et m'avait renvoyé la photo en me disant qu'il kiffait celui là et alors que je pensais qu'il l'aimait juste bien mais pas de là à le faire pour de vrai, il m'avait en fait dit qu'il allait le faire parce que c'était exactement ce qu'il voulait. Je lui avais alors demandé si il était vraiment sûr et avais demandé ce qu'avait fait le tatoueur. Antoine m'avait juste répondu qu'il m'expliquerait plus tard et j'avais alors attendu qu'il revienne après que son tatouage soit fait pour avoir une réponse.
Après qu'il soit revenu, il m'avait expliqué que le tatoueur avait juste mît les lettres les unes après les autres en ligne alors que je les avais collé les unes aux autres puisque le principe était de représenter une famille. On avait alors bien rigolé que j'ai demandé avant qu'il y aille s'il savait déjà ce qu'il voulait et que j'ai eu une demie heure pour lui envoyer mes croquis sinon il aurait été dans la merde.
Il m'avait aussi fait rire parce qu'avant de m'envoyer un snap pour me montrer le résultat sur son bras, il m'avait dit de le skipper si jamais la vue du sang me dérangeait ce qui montrait une fois de plus à quel point il était attentionné puisque j'y aurais moi même pas pensé. Le sang ne m'avait jamais dérangé, j'arrivais juste vraiment pas à voir une seule blessure qui inclue une personne en train de souffrir (comme les os déplacés après une fracture, ou comme dans les séries où ils font une grosse ouverte dans une partie du corps pour opérer ou faire une otopsie).
Le reste de son séjour s'était passé sur le même ton et plus je passais de temps avec lui, plus je me rendais compte à quel point ce que je ressentais en sa présence ressemblait à rien de ce que j'avais jusqu'ici vécu. Le vendredi 31 juillet, je savais que c'était la dernière fois qu'on se voyait avant au moins un moment et ça avait été déchirant mais on avait déjà prévu que je vienne chez lui le week-end suivant parce qu'on ne savait pas si j'allais réussir à avoir un week-end de libre avant un moment car on me donnait mes horaires pour deux semaines avec seulement une semaine d'avance ce qui ne permettait pas de prévoir.
Le séjour avait vraiment été parfait mais évidemment beaucoup trop court, logique puisque j'y étais resté de vendredi soir à dimanche soir et que même si j'y étais resté un mois, ça m'aurait parut court mais là ça l'avait vraiment été.
Le vendredi soir, alors qu'Antoine était venu me chercher à l'aéroport et qu'on avait au début prévu de rentrer chez lui en bus, on avait finalement été chez sa sœur avec son beau frère qui nous avait emmené en voiture. Barbara nous avait préparé des margaritas à la fraise et je devais dire que je tenais toujours aussi mal l'alcool. Après en avoir bu deux, je commençais déjà à me taper des barres pour zéro raison valable et à avoir envie d'Antoine. Après encore environ 40 minutes comme ça, on avait décidé de rentrer parce qu'il était déjà presque une heure du matin et que j'avais déjà ma journée de travail de 9h-18h derrière moi ce qui m'avait fait me lever tôt.
Le lendemain, Antoine et moi étions allé nous promener dans Genève pour voir le lac et je devais admettre que je ne m'attendais pas du tout à ça. En fait le lac était immense et était comme en pleine ville. Il y avait des magasins ou des maisons autour et c'était pas du tout comme le lac d'Annecy qui était plus ou moins dans une vallée juste avant une montagne.
Après ça, vu qu'il était encore pas tard dans l'après-midi, on avait décidé de rentrer un peu et de passer à ce qu'Antoine et ses potes appelaient le "salon", qui était en fait l'extérieur d'un espèce de bâtiment en briques pas fini où se trouvait une table, un banc et des chaises.
J'avais du coup rencontré 8 des potes d'Antoine. Ça m'avait fait extrêmement rire quand j'avais répété leurs noms de tête au bout d'une heure parce qu'Antoine pensait que je m'en souviendrais pas et que je m'étais trompé sur personne. Élodie (la meilleure amie d'Antoine) avait fait une de ces têtes. Elle avait pas entendu notre conversation depuis le début parce qu'elle se trouvait à l'autre bout de la table à environ 2 mètres et demis de nous et avait demandé à Antoine si il m'avait dit les prénoms qu'une seule fois et après qu'on ait répondu que oui, elle avait gardé sa tête de choquée avant de se reprendre. J'avais toujours été douée pour les prénoms mais il fallait dire qu'après qu'ils aient tous décidés de bouger de place, ça avait été plus difficile même si j'avais toujours réussi.
On était finalement resté avec eux presque une heure et demie avant de s'en aller. Je ne me sentais vraiment pas à ma place parmi eux puisqu'Antoine ne faisait que parler d'un jeu mobile avec Nathan et Mathias dont j'avais jusque là, évidement jamais entendu parler. On était après ça, rentré chez mon chéri pour nous préparer avant de ressortir pour la soirée.
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Alias "Oh Babe"
Non-FictionVie d'une ado française expatriée au Portugal, cette histoire raconte les difficultés de la présence de la solitude, mais aussi des choix douteux de l'héroïne de l'histoire en terme de vie amoureuse et permet d'obtenir quelques conseils judicieux po...