Après qu'on se soit donc un peu emportés sur la plage, nous avions quand même décidés de nous calmer et avions repris calmement (bon, plus ou moins dira-t-on) notre chemin en direction de la station de métro de Póvoa pour que je puisse rentrer chez moi.On agissait déjà vraiment comme un couple, et le pire c'est que j'avais l'impression qu'on l'était depuis une décennie à voir la manière dont on se parlait.
Une fois à la station, j'étais monté dans le métro et on avait attendu comme deux débiles à moins de 10 mètres l'un de l'autre pendant plus de 5 minutes parce que le chauffeur n'avait pas décidé de partir. Après qu'ils ai attendu cinq minutes de plus, que je sois sorti du métro une minute pour l'embrasser et re-rentrée, Antoine m'avait finalement fait un signe de la main, m'avait envoyé un message pour dire qu'il rentrait à l'hôtel et était parti.
Le soir même, on avait eu une discussion à propos de la tournure qu'avait pris la situation et on s'était mit d'accord sur le fait que le feeling que j'avais ressenti était bien réciproque. Il y avait vraiment une connexion entre nous.
Pendant ce temps là, j'avais aussi dit à Jack ce qui s'était passé et il m'avait traité de « whore » ce que j'avais compris et accepté. Il s'était après ça excusé mais je n'en avais en fait rien à faire. Je ne l'avais pas mal pris, c'était plutôt objectif et réaliste comme constatation. Le reste de la soirée, je l'avais passé à parler avec Antoine avec qui j'avais discuté un peu plus de la situation. On s'était aussi mis d'accord sur le fait qu'on ne voulait pas se mettre en couple, qu'on ne voulait pas non plus arrêter de se parler, mais on hésitait encore entre rester potes normaux ou rester potes et agir comme un couple quand on pouvait se voir.
Il m'avait dit de ne pas m'en faire et de juste profiter du moment présent mais j'étais vraiment pas la personne à qui il fallait dire ça puisque je paniquais à l'idée de chaque imprévu de ma vie.
On avait au début prévu de se voir le vendredi soir de la même semaine puisque j'étais censée ne pas être disponible aujourd'hui où on s'était finalement vus (puisque je devais voir Jules de base) et c'est donc ce que nous avions fait. La soirée s'était très bien passée et on avait été à son hôtel puisqu'il avait réussi à convaincre son père de lui laisser la chambre pour la soirée.
On avait rien fait de vraiment nouveau pour moi mais putain le feeling que j'avais ressenti une fois au lit était presque encore plus présent que le reste du temps. Je n'avais jamais ressenti ça, et le moment post-sexe avait été de loin, le meilleur moment de ma vie (sans aucune exagération). Je me sentais plus apaisée que jamais avec ma tête sur sa poitrine et sa main sur ma taille.
On avait discuté de vraiment rien de spécial mais l'énergie ambiance était incroyable. Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai, on avait quand même parlé de quelque chose en particulier : le fait qu'il voulait se faire tatouer des lettres viking danoises correspondantes aux initiales des prénoms de sa sœur et des enfants de sa sœur sur son bras. Il m'avait juste montré les lettres une par une en séparé et je devais avouer que je n'avais aucune idée de ce qu'il allait en faire (vous comprendrez d'ici le prochain chapitre pourquoi je parle de ça). Lui-même n'en avait d'ailleurs aucune idée puisque si ça n'avait pas été le cas, il m'aurait montré le résultat qu'il espérait.
J'avais après ce moment parfait, malheureusement dû rentrer chez moi et alors qu'on était arrivé à la station de métro juste une minute avant qu'il parte, Antoine m'avait demandé d'envoyer un message à mon père en disant que je l'avais raté pour gagner 20 minutes ensemble jusqu'à ce qu'il arrive. Je n'avais pas du tout envie de rentrer non plus alors j'avais attendu que le métro s'en aille pour envoyer un message à mon père.
J'étais finalement rentré chez moi avant qu'il rentre à l'hôtel parce qu'il avait une demi-heure de marche entre le métro et son hôtel alors qu'il ne fallait que 20 minutes en voiture pour rentrer chez moi et on avait discuté ensemble sur WhatsApp jusqu'à 4h du matin avant d'aller nous coucher.
Le samedi, alors qu'on était pas censé se voir et que je jouais à League of legends avec Loick (mon ami d'enfance), il m'avait demandé si j'avais un truc à faire et j'avais donc demandé à ma mère de m'emmener jusqu'au métro puisque je n'avais pas assez de temps pour attraper le prochain en y allant à pied. À la place, elle m'avait dit que tant qu'elle y était et vu qu'elle avait rien à faire, elle m'emmenait jusqu'à Póvoa. Je l'avais donc dit à Antoine et on s'était retrouvé devant son hôtel pour aller boire un verre juste en face dans un bar sur la plage.
Je ressentais toujours le même sentiment de plénitude et de bien-être. Je me sentais juste à l'aise pour faire n'importe quoi avec lui (même baiser sur la plage, c'était pour dire).
Après être resté au bar un petit moment au soleil, on avait décidé qu'il faisait un peu trop chaud et étions partis marcher tranquillement jusqu'à trouver un glacier où on avait mangé une glace ensemble (plutôt logique en fait). Après ça, on avait été s'assoir sur un muret le long de la plage et on avait assez vite décidé de bouger parce que le muret n'était pas sur-élevé par rapport à la plage mais bien à la hauteur exacte du sable ce qui nous obligeait à regarder la route au lieu de la plage ce qui n'avait pas trop de sens.
Antoine m'avait alors proposé d'aller nous poser sur l'herbe autour de la piscine de son hôtel et j'avais accepté (bien sûr, pourquoi j'aurais dit non en même temps ?). Une fois arrivés sur place, on avait tous les deux vraiment l'air de deux intrus habillés alors que les 50 autres personnes autour de la piscine étaient évidemment toutes en maillot de bain.
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Désolée pour mon retard, comme d'habitude j'avais pas vu le temps passer, oups
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Alias "Oh Babe"
غير روائيVie d'une ado française expatriée au Portugal, cette histoire raconte les difficultés de la présence de la solitude, mais aussi des choix douteux de l'héroïne de l'histoire en terme de vie amoureuse et permet d'obtenir quelques conseils judicieux po...