Chapitre 32 :

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Ce moment avait été comme celui du vendredi, super calme, reposant et parfait. On s'était juste assis dans un coin tranquille sur l'herbe à s'embrasser et se caresser les cheveux en alternant à chaque fois l'un de nous deux à se coucher en mettant notre tête sur la jambe de l'autre qui restait assit.

Après qu'on ait passé comme ça deux ou trois heures dehors posé sur l'herbe, on avait fini par se retrouver plus que tous les deux là puisque tout le monde était rentré à cause du temps qui avait viré de plein soleil à "pluie d'ici cinq minutes" et on avait fini par rentrer pour s'asseoir sur un banc dans l'entrée de l'hôtel pendant qu'on attendait que son père ne lui dise quand est-ce qu'ils allaient au resto avec des amis à lui (lui : son père).

Après environ 15 minutes, un groupe de jazz avait commencé à jouer plutôt fort au bar de l'hôtel qui se trouvait à environ 40m de nous sans porte puisque l'espace était ouvert avec juste un mur en face de nous pour faire la séparation d'espace entre l'entrée de l'hôtel et le bar. On avait alors décidé d'aller s'asseoir dans les escaliers et de monter au 13e étage juste pour le fun. À ce moment-là, j'avais réalisé qu'à cet étage là, il n'y avait aucune chambre mais seulement des toilettes ce qui réduisait les chances de croiser quelqu'un à environ 5% de probabilité que quelqu'un passe par là.

On s'était finalement assis 5 minutes dans les escaliers pour discuter avant qu'il ne reçoive un message de son père.

Au final, les deux personnes avec qui ils devaient aller manger avaient annulé et son père m'avait invité à venir avec eux. J'étais pas vraiment sûre qu'Antoine veuille me "présenter" à son père alors je lui avais demandé s'il voulait que je vienne et après qu'ils ai dit oui, nous nous mettions en route.

La soirée s'était bien passée, son père était vraiment très gentil et je découvrais de plus en plus le côté 100 % attentionné d'Antoine. Il m'avait demandé environ 12 fois si j'étais sûre que ça allait après que j'ai dis que j'étais allergique au poivre en ayant vu la tonne de poivre qu'ils avaient mis sur la viande. Je lui avais pourtant dit de ne pas s'en faire parce que c'était pas une grosse allergie mais il m'avait toujours demandé si j'allais bien une tonne de fois.

Le dimanche de la même semaine, (soit le lendemain) je n'éspérais pas non plus trop le voir mais attendais de voir ce qu'il allait me dire et au final il avait été disponible dans l'après-midi. Je lui avais donc expliqué comment fonctionnait le métro et il devait venir jusqu'à mon arrêt mais après qu'on ait réalisé qu'on était dimanche et que du coup les métros étaient plus espacés que la semaine, j'avais finalement demandé à ma mère si on pouvait aller le chercher directement. On l'avait du coup rejoint à l'arrêt puisque le temps qu'on parte il avait pas le temps d'aller jusqu'à son hôtel et c'était plus simple que de se donner un autre point vague entre les deux endroits puisque c'était nos deux seuls repères.

25 minutes plus tard, on était arrivés et on rentrait avec lui chez moi. Après avoir passé une journée (encore) incroyable à ne rien faire de spécial (encore), il avait finalement dit à son père qu'il restait dormir chez moi parce que de toute façon il était déjà tard.

Cette nuit là avait (oui vous allez en avoir marre je sais mdr) été la meilleure de ma vie. Alors qu'il ne voulait pas encore dormir parce qu'il n'était pas fatigué et que j'étais obligée de me lever le lendemain à 7h50 parce que j'avais ma formation, il m'avait fait des tonnes de bisous partout et avait collé son front au mien en me faisant des carresses super douces sur le bras.

Je détestais normalement ce genre de gestes parce que je me sentais étouffée si on m'embrassait le visage mais j'avais tellement aimé cette heure avant de dormir que je ne m'étais pas senti étouffée du tout pour une fois. Le lendemain matin, je réalisais à quel point j'étais empêtré dans cette relation et je paniquais un peu mais j'étais en même temps tellement entourée de cette émotion de joie présente comme à chaque fois que j'étais avec lui que je laissais tomber ma panique pour me laisser porter par mes émotions positives.

Nous étions à ce moment là lundi et on devait attendre jusqu'à mardi pour se revoir mais ça ne pourrait être qu'à partir de 22h30 parce qu'il allait au restaurant avec des membres de sa famille. Je devenais ridiculeusement attaché à ce mec et je le savais rien que par le manque que je ressentais en ne l'ayant pas vu depuis 24h mais je savais que je n'étais pas la seule et ça me rassurait quand même un peu.

Le mercredi matin, il avait rendez-vous à 11h30 pour faire son fameux tatouage et j'avais presque oublié qu'il comptait le faire sur l'entièreté de la partie intérieure de son avant-bras ce qui ne me plaisait pas du tout mais c'est pas comme si je pouvais le lui interdire puisqu'on se connaissait depuis une semaine et que ça lui tenait super à coeur.

De toute façon, même si on s'était connu depuis longtemps et pas seulement une semaine, j'aurais pas été le genre de personne à essayer de le brimmer pour se faire un tatouage parce que ça servait à rien. Il le ferait à un moment ou a un autre dans tous les cas. J'avais déjà essayé cette stratégie avec mes ex et ça n'avait jamais marché. Les gens voulant des tatouages n'allaient jamais changer d'avis peu importe ce qu'on leur disait, c'était un peu comme motiver quelqu'un à arrêter de fumer. J'avais aussi déjà essayé et je savais pertinemment que ça ne fonctionnerait pas, j'allais donc pas perdre mon temps à le refaire sachant comment ça allait se finir.

Alias "Oh Babe"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant