Vie d'une ado française expatriée au Portugal, cette histoire raconte les difficultés de la présence de la solitude, mais aussi des choix douteux de l'héroïne de l'histoire en terme de vie amoureuse et permet d'obtenir quelques conseils judicieux po...
Ayant envie d'un bigmac dans tous les cas, je lui avais dis de faire demi-tour (et moi aussi du coup, puisque c'était à l'opposé de chez moi) pour qu'on se retrouve au Norteshopping ce qu'il avait fait après avoir vérifié qu'il pouvait vraiment pas aller au travail. Une fois arrivés tous les deux au centre commercial, je me rendais compte qu'ils avaient complètement changé l'espace du MacDonald's qui avait été carrément agrandit et laissait maintenant même de la place à de nouveaux restaurants. Me disant que j'allais quand même pas commander un menu à 9h30 du matin surtout qu'ils avaient pas de smoothie aux fruits rouges, j'avais fini par seulement acheter un McFlurry snickers. Thomas était resté 85% du temps sur son téléphone alors j'avais préféré lui dire que je le laissais tranquille et que j'allais faire un tour chez Primark (parce que j'étais pas là pour décorer quoi, puis fallait que j'achète une pochette transparente pour rentrer dans le floor (oui on appelle ça comme ça) à mon boulot).
Mi novembre, la formation était enfin arrivée mais après 3 jours, j'avais déjà capté que Mac ne serait pas mon truc. Ça me soûlait déjà et j'avais vraiment l'impression de rien capter au contraire de la formation d'iOS qui n'avait rien de nouveau pour moi puisque j'avais déjà un iPhone depuis un an et que c'était pas mon premier.
Le premier jour, le formateur nous avait demandé de nous présenter en 3 points, le premier étant notre nom et série préférée, ensuite dire quelle expérience on avait avec les Mac et puis finalement, donner une information que personne dans la salle ne connaissait à propos de nous.
J'avais tout simplement dit que je m'appelais Marine (logique puisque c'est mon nom n'est-ce pas ?), que ma série préférée était Eyewitness, que je n'avais pas de Mac mais que j'avais pas trop de mal à m'en servir depuis deux mois où je travaillais ici et que l'information que personne ne connaissait était que je voulais être écrivaine.
À la pause de 11h, Maxime (un de mes collègues) m'avait demandé de lui montrer ce que j'écrivais et une semaine plus tard j'avais vu que Rajae (une autre collègue) avait aussi ajouté mon autobiographie à sa bibliothèque et ça ne m'avait pas vraiment ravie mais je n'avais rien dit.
J'avais aussi commencé une relation (encore) avec un autre de mes collègues et j'attendais de voir où ça allait nous mener mais j'avais espoir.
Après une semaine et demie, Paul [faux nom](mon copain) m'avait informé que l'un de ses collègues de formation était venu lui demander si il me connaissait vraiment ayant lu mon autobiographie lui aussi après que Maxime lui en ait parlé (pour une raison qui m'échappe encore) ce qui avait énervé Paul même si son collègue l'avait dit sur le ton de la rigolade. Le soir même, j'avais dormis chez Paul et on en avait reparlé. Il m'avait avoué qu'il avait aussi déjà lu mon autobiographie dans le week-end et cette fois ci, c'était à mon tour d'être énervée parce que je ne voyais pas pourquoi il aurait eu besoin de la lire même si c'était moi qui lui en avait parlé un soir où on était sortit dîner.
Le 23 novembre, alors que je rentrais chez moi un matin avant 8h revenant de chez Paul, un mec m'avait doublé par la droite d'assez près sur le trottoir ce qui m'avait fait super peur puisque je ne l'avais ni vu ni entendu arriver ayant ma capuche sur la tête à cause de la pluie fine qui tombait. Après que j'ai donc lâché un bruit de peur entre un cri et un gémissement, le jeune homme s'était excusé et m'avait demandé si je parlais anglais. Il m'avait fait une sorte d'accolade pour s'excuser et on avait commencé à discuter ensemble sur les 6 dernières minutes qui me menaient jusqu'au bout de la rue où j'habitais. J'avais donc apprit que le gars s'appelait Nelson et était un footballer anglais qui faisait partie de l'équipe de ma ville (ville d'environ 3000 habitants). Il n'avait plus de batterie sur son téléphone alors m'avait demandé de l'ajouter sur instagram pour qu'on puisse se parler plus tard ce que j'avais donc fait dans la matinée. On s'était séparé comme je le disais, au bout de ma rue et j'étais rentrée chez moi tranquillement.
Décembre était arrivé et la motivation elle, de son côté commençait à manquer. Je n'avais plus du tout envie d'écrire, ni même le temps pour le faire et Paul m'avait de toute façon dit que je ne pouvais pas écrire à propos de lui ce qui rendaient les choses compliquées ou même plutôt impossibles. Noël 2019 avait été pour moi le plus triste de tous mes Noëls. Pour la première fois depuis 15 ans, de ce que je me souvienne, on avait pas été le fêter en Alsace chez ma tante comme tous les ans et ma famille me manquait énormément.
Le 25, les parents de Paul venaient avec lui manger à la maison pour midi et c'était pour moi un gros stress de ne pas leur plaire et pour Paul un grand stress que nos parents s'embrouillent, heureusement, aucune de ces deux choses n'étaient arrivées. La journée avait été parfaite et j'avais reçu de la part de Paul un sac Fjallräven Kanken que je voulais depuis au moins un an et demi mais que je trouvais à chaque fois trop cher pour ce que c'était ou autrement dit : un sac.
Sac ci-dessous :
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- - - - - Coucou ! Désolée guys du retard (vous êtes habitués en même temps), j'étais dehors toute la journée et avais complètement oublié qu'on était samedi, bisous !
