Vers 3h, on avait dû tous rentrer chez nous et ça m'avait vraiment fait de la peine même si je commençais un peu à fatiguer.Le lendemain, j'avais reçu un message de ma cousine Anne pour me demander si j'avais moyen de contacter la maman de Max et Jean, je lui avait répondu que non et lui avait conseillé de demander directement à Aline, à ce moment là j'avais réalisé que j'avais oublié la partie la plus importante du mariage : le fait de demander les Facebook ou numéros de téléphone des 4 personnes avec qui on avait passé la soirée. J'avais après ça essayé de les chercher sur Facebook mais ne les avait pas trouvé. J'avais donc, jeté l'éponge. J'aurais pu moi aussi demander à Aline mais n'avait pas voulu la déranger.
Le reste de la semaine et demie qu'on avait passé là bas avait été super en ne comptant pas la canicule insupportable. Fabio avait chaque jour été marcher toute la journée avec les 30 et quelques degrés pour découvrir l'Alsace et chaque fois qu'il rentrait à la maison, il avait l'air plus choqué que la dernière. Il avait remarqué à quel point la différence entre Porto et le petit village se prénommant Bischwiller où habitait ma grand mère, étaient différents. Les rues de Bischwiller était perpendiculaires et parallèles alors que les rues de Porto n'avaient aucune logique, elles étaient juste mises les unes dans les autres dans ce que Fabio avait qualifié de « caos total » et puis les gens dans la rue se disaient bonjour, même si ils ne se connaissaient pas, ne se lançant pas des sales regards comme au Portugal. Je lui avait bien précisé cependant que cette caractéristique là était bien présente mais seulement en Alsace, dans ma région sud de France à Sérignan là où j'habitais, personne ne se disait jamais bonjour dans la rue si on ne se connaissait pas.
À la moitié de la semaine, Fabio avait prit la décision qu'il voulait qu'on achète une maison dans Bischwiller et j'avais explosé de rire en disant qu'on trouverait sûrement mieux ailleurs. Je savais très bien moi même que j'adorais cette ville mais que je n'y vivrais jamais. C'était ma ville de vacances et je ne voulais absolument pas revenir vivre en France.
J'avais quelques mois plus tôt essayé de faire des comparaisons de loi de succession en Norvège et au Canada qui étaient les deux pays où on avait décidé de vivre et en avait profité pour regarder ce que disait la loi française. La France était en fait le troisième pays dans le monde avec le plus haut pourcentage de succession. Avant elle, se trouvait sans grande surprise dû à leur culture, le Japon et la Corée du Sud avec 50 et 55%. La France pas loin derrière avec ses 45% n'avait rien à leur envier non plus. Le Portugal quand à lui était en fait carrément en bas de la liste avec 0,7% ce qui m'avait du coup encore plus choqué des 45%.
Revenons donc au rêve de Fabio que j'avais un peu cassé. Après lui avoir fait comprendre ces faits, il avait été obligé d'être d'accord avec moi que l'idée d'acheter une maison en France n'était finalement, peut être pas une si bonne idée que ce dont elle avait l'air, ou alors il faudrait qu'on lègue cette maison à nos enfants en pleine conscience de cause de notre vivant, courant le risque que nos propres enfants nous mettent à la porte. Cela dit, on avait encore ni enfants, ni maison et ça allait bien comme ça pour le moment donc pas la peine non plus de commencer à nous stresser, malgré ma tendance à vouloir beaucoup trop prévoir l'avenir.
Le 2 juillet, alors que c'était l'anniversaire d'Aline, Fabio et moi avions été dans un parc avec Aline et Nicolas en voiture pour rejoindre Amandine et Julien numéro 2 (leurs témoins de mariage). Encore une fois, Julien numéro 2 étant le numéro deux mais pas dans l'ordre de celui que je préfère parce que j'avais plus parlé avec ce Julien. L'autre Julien étant le frère de Nicolas qui avait invité Amélie à danser, celui-ci était le meilleur ami de Nicolas et en couple donc avec Amandine, la meilleure amie d'Aline.
J'avais toujours détesté les parcs d'attractions ou tout ce qui était Europarc ou qui s'apparentait à des manèges mais y étais allé pour faire plaisir aux autres qui voulaient s'y rendre et au final ça avait été vraiment super. On avait fait plusieurs fois une espèce d'attraction avec des « avions » qui montaient des pentes et redescendaient vite pour se jeter dans de l'eau et même si j'avais eu la peur de ma vie et que je détestais ce genre de trucs aux premiers abords, j'avais beaucoup apprécié le fait de finir à moitié trempé avec la chaleur qu'il faisait.
On avait après ça fait le labyrinthe qui, étant fait pour les enfants était vraiment beaucoup trop simple mais avions joué comme des gamins avec l'eau de la fontaine de la fin qui ne coulait que si on avait le code qu'on avait déjà trouvé à la première énigme des 6 au total et vers une heure, on avait décidé qu'il était temps de manger.
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Alias "Oh Babe"
Non-FictionVie d'une ado française expatriée au Portugal, cette histoire raconte les difficultés de la présence de la solitude, mais aussi des choix douteux de l'héroïne de l'histoire en terme de vie amoureuse et permet d'obtenir quelques conseils judicieux po...