Le café

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La seconde guerre mondiale, c'était enfin terminé quelques années auparavant, et il se retrouvait là à Paris, dans ce bar à boire son verre de vodka. La jeune femme qui venait vers lui était bien entendu France, elle était si belle, si mignonne et quel paire de fesse. URSS se demandait quel douceur pouvait bien avoir ses fesses et de même pour sa généreuse poitrine. Mais il devait arrêté de penser à cela, France venait juste de s'asseoir en face de lui. URSS remarqua qu'elle semblait être malheureuse ou triste à propos de quelque chose.

- Est-ce qu'il y a quelque chose qui te tracasse , France?  Demanda-t'il en la regardant d'un air inquiet, tandis qu'elle hésitait à se confier à lui.

Après ce qui lui sembla être de longue minute, elle se décida à lui ouvrir une infime partie de son tourment.

- Oui , il y a quelque chose qui me tracasse et dont je n'arrive pas à y trouver une solution.

- Et c'est ?

- C'est à propos de mon passé , sur le fait que j'étais divisé, moi, mon peuple, comme... J..Je n'arrive plus à me reconnaître quand je me regarde dans la glace. Mais ce n'est pas le seul problème, auquel je suis confrontée... Eh, je suis bien une jolie poupée complètement inutile ne servant strictement à rien, ne le trouves-tu pas ?
Des larmes commencèrent à glissé sur son doux visage.

- Non ! Répondit calmement URSS, cela lui faisait de la peine de la voir dans cette état.

Elle lui fit un pauvre sourire, ses lèvres tremblant encore. Elle essayait de se maintenir droite, elle ne voulait pas qu'il la voie dans cet état désastreux. Elle se sentait à ce moment là, si pathétique. Qu'est ce qui n'allait pas chez elle, France se le demandait sans cesse, elle n'était pas ainsi avant les deux guerres mondiales, et voilà qu'elle se mettait à pleurer devant URSS qui semblait vraiment concerné et affligé par son attitude, c'était même assez étrange que ce grand homme d'habitude de glace semblait s'inquiéter de son état, il semblait vraiment confus. France hésitait à lui en dire plus, elle ne savait pas comment il allait le prendre et réagir.Peut être avec colère, tristesse ou alors il serait si froid, si inaccessible.

Rien ne fut prononcé entre les deux pays pendant environ cinq minutes, jusqu'à ce que finalement URSS décida de brisé la glace.

-France. Elle leva ses yeux d'un gris cristallin sur lui, ils y avaient encore des traces de ses larmes au coin de ses doux yeux. URSS était noyé dans ses yeux, il ne pouvait dire un mot de plus.

Le remarquant et se sentant embarrassé, France décida de baisser ses yeux alors qu'elle sentait le rouge lui montait aux joues. Les deux pays étaient d'un rouge écarlate mais au moins France avait arrêté de pleuré, elle avait même émit un petit rire.

- Qu'est ce qu'il y a de si amusant, France ? URSS demanda d'une voix profonde et ne laissant transparaitre aucune expression sur son visage, il du réprimait un sourire en voyant les joues rouges de France.

- Rien, vraiment. Répondit France avec un petit sourire.

- Menteuse.

-Non, je ne le suis pas. France posa ses mains sur la table avec un lourd "THUMB!!"

URSS sourit à sa réaction, et murmura:

- Punaise, tu es si craquante.

- As-tu dis quelque chose, URSS ? demanda France d'un ton amusé.

Mais prenant son verre de vodka jusqu'à ses lèvres, URSS ne répondit pas à la question de France. Elle avait commandée un café noir, le savourant petit à petit, son arôme si sombre se diffusait entre eux.

Elle essaya de le faire répondre mais rien ne marcha , même quand elle lui fit ses yeux de petit chiot. A ce moment URSS c'était encore perdu dans ses tristes yeux, sa tentative à être joyeuse avec un grand sourire n'était qu'une mascarade qui ne se reflétée pas dans ses yeux, la vérité se trouvait ici, il voulait vraiment savoir ce qui la troublait, qu'est ce qui la faisait souffrir autant. Peut être c'était parce qu'il voulait l'aider, elle ne le regardait pas de la même manière que les autres pays le faisaient, elle ne le craignait pas, URSS n'arrivait pas à la comprendre, France était un véritable mystère. Alors, quand soudainement elle se mit à parler sur un ton sérieux cela le surprit, et il en sursauta un tout petit peu.

-Hey, URSS tu peux voir derrière mon masque, pas vrai? Comment je suis brisé à l'intérieur, même quand je ressens du bonheur à te taquiner...Je... France regardait vers le sol, son sourire s'en allant au loin.

-Quel est ton objectif France ? Je ne te comprend pas, tu t'assieds à ma table me révélant un tout petit peu de ce qui te trouble et puis au bout de quelques minutes tu portes soudainement un masque de bonheur et ensuite ... tu ... sembles encore plus dépressive. Je ...Je suis absolument confus par rapport à tout ce qui vient de se passer sur toi, cela m'inquiète. Répondit URSS avec un visage blessé et confus .

- J'aie peur de parler à quelqu'un à propos de mes problèmes , je pense qu'ils ne peuvent pas les comprendre ou pire ils ne me croiraient pas à propos ... de ... Je suis désolée pour cela. Je n'aurais pas du ... Je m'en vais maintenant et tu n'as pas besoin de t'inquiéter ou de penser à tout ceci . Au revoir. France se leva et tourna son dos à URSS, France sentit ses larmes coulant sur ses joues. Une main attrapa son poignet , elle tourna sa tête et vu URSS qui la regardait d'un air déterminé.

-France , tu peux m'en parler. Je n'aime pas te voir ainsi.

- Es-tu prêt à me croire ?

- Je le serais autant que je le suis à propos du communisme.

Elle échappa un petit rire à sa réponse .

-Tiens c'est mon adresse. France lui donna une petite carte  URSS la prit et mit la carte dans son portefeuille, lâchant son emprise sur le poignet de la demoiselle .

-A plus tard alors, mon ami.

France sortit dans la rue.

Une nuit à Paris (Countryhumans)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant