Premières ✅

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On est mercredi, le troisième jour d'entraînement vient de se terminer. Après une bonne douche, je me m'habille en survêtement, il s'agit de celui de la sélection. Moi qui n'apprécie pas spécialement ce type d'habits, je reconnais qu'il est plutôt confortable. En général je traîne chez moi en short avec soit un tee-shirt, soit un sweat ou bien torse nu en été. Pendant les cours je préfère les jeans.

Je me dirige vers la salle de conférence de presse car comme John Speraw l'a promis. Les journalistes vont avoir l'autorisation de me poser des questions. J'attends que mon sélectionneur finisse de présenter les objectifs de ce camps d'entraînement. Ensuite on me demande de rentrer.

Je m'installe à côté du sélectionneur. Plusieurs flashs d'appareils photos se déclenchent. La salle me semble encore plus immense qu'à la télé. Je suis à la place des joueurs et voir ce monde est un peu angoissant. Je souffle et me détend. Les caméras se tournent vers moi.

"Bonjour à tous, merci d'être présent aujourd'hui. Commencais-je. Je suis Hector Jaggeron. Je joue à la pointe et je vais sur mes dix-neuf ans.

-Nous commençons de suite les questions, lance mon sélectionneur.

Plusieurs mains se lèvent. C'est à moi de choisir. Je choisis celle d'un homme plutôt âgé.

-Jefferson Guartson du journal Sports. Qu'avez-vous ressenti et avec qui étiez vous le jour de l'annonce de votre premiers sélection et donc de votre participation aux prochains Jeux Olympiques.

-Je me trouvais avec mes amis à l'internat de mon université. J'étais abasourdi, je croyais rêver. Être appelé en sélection était impensable pour moi. Je remercie encore mon coach d'avoir placé sa confiance en moi et j'espère que je ne le décevrais pas.

-Mélania Raf de Chicago Times rubrique des sports se présente la femme que je viens de désigner. Comment se sont passés vos débuts ici ?

-Très bien. L'accueil réservé par tout le monde était chaleureux. On m'a encouragé. Je me sens bien. Tout le monde me met à l'aise. J'essaie d'avoir le niveau des autres. Expliquais-je

-Il l'a sans problèmes. Intervient John Speraw.

-Merci.

-Gladio Brooks, reporter de Fox News. Vous venez d'être sacré champion national en volley-ball universitaire avec l'équipe de l'université de San Francisco. Une équipe qui, après cinq ans de titre consécutif, a connu une disette de dix ans sans finale même de conférence et qui a terminé les trois dernières saisons sans play-off. Votre coach, M.Hedge a regagné sa notoriété dans le milieu mais c'est surtout vos performances qui ont impressionné les observateurs. Un mot à dire sur cette saison splendide ?

-Je ne sais pas quoi vous répondre. Cette année a été très forte en émotion. Je me blesse en finale de conférence. Lorsque je reviens en pleine possession de mes moyens, l'équipe de Boston est à une victoire du titre. On arrive à égaliser. Et ce cinquième et dernier match, à domicile fut le meilleur que j'ai joué. Le public poussait derrière nous. L'équipe adverse jouait très bien mais au mental, on est allé chercher cette victoire. Vous avez parlé de mes performances mais c'est celles de toute l'équipe qui compte. Nos deux passeurs ont fait un travail formidable notamment. On a eu quelques changements au cours de l'année comme le départ de notre libéro. Expliquais-je en serrant le poing. Mais on a su s'adapter et tout le monde a incroyablement bien joué.

-Beaucoup ont parlé de la rivalité sur le terrain avec le capitaine et pointu de l'université de Boston. Qu'en est-il vraiment ?

-On s'est connu sur ce match. Il y a une rivalité mais amicale. On voulait tout les deux gagner mais on ne s'est pas disputé pour ça. On est même devenu amis par la suite. J'apprécie beaucoup cette personne et c'est un joueur de volley incroyable. Répondais-je

( Tome 2 ) Volley-ball Dream: L'accomplissement [Corrigée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant