On vient de terminer deux semaines de camps d'entraînement avec la sélection. Ce matin, on est samedi et on part pour le Japon. Je suis le premier lever. Je me douche, et m'habille lorsque je ressort, Maxwell Holt est debout. Il part à son tour dans la salle de bain. Lorsqu'il ressort, on se regarde avec un sourire sans un mot. On attrape chacun un verre d'eau. Je m'approche du lit de Matthew Anderson alors que le central s'occupe de Micah Christenson. On vide l'eau sur la tête de nos coéquipiers. Ces derniers se réveillent en sursaut. Le central et moi partons en courant hors de la chambre pour fuir la vengeance de nos colocataires.
On s'installe tout les deux à table pour le petit-déjeuner. Le passeur et le pointu nous rejoignent au bout de dix minutes. Le premier s'assoit à mes côtés alors que le deuxième se pose aux côtés du centrale. Maxwell Holt et moi ne pouvons pas nous empêcher, nous éclatons de rire. Nos deux équipiers sourient car la blague était quand même assez drôle et gentille. On finit de prendre notre petit-déjeuner. On part se laver les dents. Vingt minutes après, on monte dans le bus, direction l'aéroport de Chicago. Avec Anderson, Holt, Christenson, Russel et moi prenons les cinq places du fond. On chante du Imagine Dragon. On arrive enfin à l'aéroport. Une foule de supporter est massée devant les portes. Étant en avance, John Speraw accepte qu'on signe quelques autographes. Pour lui comme pour nous, on considère qu'il faut être proche de nos supporters.
Je fais des photos avec des jeunes de mon âge, des plus petits et aussi des plus grands. Un homme de quarante-deux ans discute un peu avec. Le volley est sa passion depuis toujours. Il m'informe qu'il a joué au niveau professionnel. Je lui donne mon numéro pour qu'il me recontacte. J'aimerais connaître un peu son histoire. Des jeunes filles de dix-huit ans environ crient mon nom telles des hystériques. Je m'avance vers elles. Elles poussent des petites exclamations de joie qui m'agacent légèrement. J'accepte d'être pris en photo avec elles même si je trouve qu'elles me collent tous un peu trop. J'arrive à échapper à leurs griffes même si elles me hurlent dessus pour que je revienne.
On finit par rentrer dans l'aéroport. On dépose nos valises avant de nous diriger vers l'avion. Il n'est pas spécialement grand mais pour le nombre que nous sommes, il me semble plus que suffisant. Je monte derrière Shoji. On est regroupé par quatre autour d'une table, on est donc deux en face de deux autres coéquipiers. Maxwell Holt est à ma droite en face, je suis à côté du hublot. Micah Christenson se trouve en face de moi Matthew Anderson se pose dans le siège voisin du passeur qui est aussi le capitaine de l'équipe.
On joue au kems, au président, au menteur, au tas de merde, aux loups-garous avec tous les autres et tant d'autres jeux pour passer le trajet jusqu'à la capitale nippone.
On discute un peu aussi. Je demande comment est la vie en Italie, à Modena. Certains s'endorment, lorsque Matthew le dernier éveillé ouvre un livre, je lance de la musique dans mon casque et je m'endort au fur et à mesure.
L'avion arrive enfin dans l'aéroport international de Tokyo. On descend, un bus gigantesque nous attend, on met la musique à fond à l'intérieur. J'impressionne tout le monde en chantant "Can't Hold Us"
On arrive enfin au village olympique. Les chambres sont par cinq, nous restons les quatres mêmes plus Aaron Russell. On pose nos valises sur le lit. On les vides en mettant nos affaires dans les placards. On se couche ensuite pour récupérer du vol et du décalage horaire entre Chicago et Tokyo.
Le soir, on retrouve les sélections présentes elles aussi dans le village olympique. Elles ne sont pas toutes encore ici. Il y a le Canada notamment, le Brésil, le Japon bien évidemment, l'Italie avec l'une de mes idoles Yvan Zaytsev. Mes trois compatriotes et joueurs de Modena vont le saluer puisqu'il joue dans la même équipe. Matthew me fait signe de venir.
"Yvan je te présente Hector Jaggeron notre petit jeune qui est fan de toi.
-Salut Hector comment vas-tu ?
-Euh, bien et toi.
-Très bien. Hum attends, on ne sait pas déjà vu ? Lors d'un match de VNL ? Me demande l'italien dans un parfait anglais même si je parle bien l'italien puisque mon rêve et de jouer dans ce pays.
-Si, tu m'avais donné ton maillot à la fin.
-Il me semblait. Et puis je t'ai vu jouer à la télé. Tu es vraiment doué. Me complimente Zaytsev.
-Merci, je donne le maximum pour être un jour le meilleur joueur du monde. Pas seulement pour gagner des trophées mais parce que c'est le meilleur qui reste le plus longtemps sur le terrain et je ne veux pas quitter ce dernier. Explique-ai-je
-Il a beau être jeune, il fait preuve d'une grande maturité, commente Maxwell Holt.
-Il réfléchit plus que trois-quarts des joueurs, rajoute Micah Christenson.
-Avec vous deux dans l'équipe c'est pas compliqué aussi, lançais-je.
Yvan Zaytsev éclate de rire avce Matthew Anderson.
-J'adore ton humour gamin, me complimente ce dernier.
-Tout à fait d'accord, ricane l'italien."
On s'est installé tous ensemble à table. Les sélections se mélangent bien. Je trouve l'ambiance plutôt enfantine. J'adore. Il y a un bon esprit pas de rivalités néfastes et de tensions. Après la compétition n'a pas encore commencé alors tout le monde semble détendu mais lorsque les choses sérieuses débuteront, les gens stresseront un peu plus. Moi je n'échapperai pas à la règle.
Après un repas avec les spécialités du pays, certains se posent devant la télévision. Personnellement je vais faire un ping pong avec Aaron Russell et d'autres joueurs de toutes les sélections présentes.
Les japonais sont imbattables. Mon seul objectif est de battre Aaron. Ce qui s'avère plus simple que prévu puisqu'il est incapable de toucher la balle avec sa raquette. On dirait qu'il joue avec ses pieds. Il a finit par essayer vraiment avec les pieds. Puis en fermant les yeux. Il m'exaspère. On finit par se poser dans les canapés devant la télévision.
Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche gauche de mon jean bleu pâle. Je sort dehors et décroche. Il s'agit de Tania. On discute pendant dix minutes voir un quart d'heure. Elle se sent un peu seul dans l'appartement. J'appelle ensuite mes parents. Je leur donne de mes nouvelles. Ils sont heureux de m'entendre.
Vers minuit, tous les sélectionneurs nous envoient au lits. On râle comme des adolescents mais nous nous mettons tout de même en marche. Je m'endors vite.
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Salut les ballonneurs.
Nouveau chapitre, il est cours car j'avais pas grand-chose de plus à dire mais il fallait que je parle du départ pour les Jeux Olympiques.
Et puis j'ai mis du temps à écrire ce chapitre car je suis sur un petit projet qui me motive énormément. Il ne sortira qu'à la fin de ce tome et sûrement quand je l'aurai ecrit entièrement. En moins de deux jours j'ai écrit le prologue et les deux premiers chapitres.
Tef ou Toto ou Cervelle de Ballon.
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( Tome 2 ) Volley-ball Dream: L'accomplissement [Corrigée]
Novela JuvenilLa bourse universitaire pour San Francisco obtenue, Hector et ses proches vont devoir se surpasser dans un championnat national plus relevé que jamais afin de confirmer qu'ils sont l'avenir de leur sport. Pour cela, il va falloir relever un établiss...