Mon Oméga T2 : La Genèse [terminée]

Chapitre 3 : La Marque De David

Attention, ce chapitre contient des scènes à caractère sexuel homosexuel.
Présence d'asphyxiophilie : voir mises en garde dans l'avant propos.

David m'a promis de me faire une belle marque dès mes prochaines chaleurs... Et elles commencent ce soir ! Je suis extrêmement excité, non pas par mes chaleurs, mais par anticipation de sa marque. Je suis impatient de la porter, impatient d'être totalement à lui, impatient d'être sous sa protection. Non pas que j'en ai spécialement besoin, je n'ai jamais oublié mes suppresseurs et donc n'ai jamais subit le moindre rut... J'espère que ça ne rendra pas mon Alpha trop violent... Mais David a toujours pris soin de moi, alors je pense que je n'aie aucune raison de m'inquiéter.

J'ai posé une semaine de congés pour chaleurs, sous le regard moqueur de mon patron : comme c'est la première fois en trois ans, je sais qu'il n'est pas dupe de la raison pour laquelle je laisse mes chaleurs entraver mon travail : une marque ne peut se faire qu'en période de chaleurs et sans les suppresseurs.

Avant de rentrer à l'appartement que je partage depuis près d'un an avec David, je m'arrête dans un magasin de vêtements où je trouve de quoi me faire beau pour mon Alpha. Fier de mes achats, je rentre chez moi et commence à m'apprêter.

Il passe la porte alors que je finis de préparer notre dîner. Je sais qu'il aime que ce soit moi qui cuisine, même si, à mon sens, je ne suis pas très doué ; mais si ça lui convient, je suis prêt à faire cet effort. Pour lui.

_ Tu es très en beauté, chaton. » me flatte-t-il en se glissant derrière moi, ses mains sur mes hanches, son torse se collant à mon dos.

_ Merci David. » réponds-je en rougissant, baissant les yeux vers ma préparation.

Il faut dire que, pour ce soir, j'ai mis les petits plats dans les grands : tout de noir vêtu, ma tenue affine ma silhouette déjà frêle d'Oméga, met en avant ma peau pâle, et, par contraste, rend mes cheveux bruns un peu moins foncés, et idem pour mes yeux, qui paraissent plus clairs.

_ Alors ? C'est le grand soir ? » me questionne-t-il de sa voix chaude en embrassant ma gorge.

Je ne peux m'empêcher de frissonner tout en ricanant un peu : il sait parfaitement que mes chaleurs commencent ce soir, je le lui ai assez répété.

_ On a le temps de dîner selon toi ? » s'informe-t-il, alors qu'il plaque son érection grandissante contre mes fesses et que je soupire de plaisir.

Il continue son manège sur mon cou, ses dents jouant doucement dessus. Je les imagine déjà se refermant sur ma gorge, me laissant sa marque.

_ Mes chaleurs devraient arriver dans deux petites heures. Donc, normalement, oui. A moins que tu n'aies d'autres projets ? » lui souris-je en rougissant.

Il vient prendre possession de mes lèvres et je gémis contre sa bouche alors que ses mains serrent ma taille tout en glissant sur mon entre-jambe. Il me torture de la sorte pendant un moment, m'excitant sans me laisser le loisir de me retourner pour me pendre à son cou. Puis sa main se resserre sur mon sexe alors qu'il libère mes lèvres, et je pousse un petit cri, très aigu.

_ J'adore t'entendre miauler ainsi, chaton. » me susurre-t-il.

Je suis toujours un peu gêné quand il me parle comme ça, mais, en même temps, quand je le regarde, je sais qu'il ne pense pas à mal. Alors je lui souris doucement, les joues rougies. Et puis, quelque part, ça doit m'exciter, puisque je sens mon intimité se faire légèrement humide. Il plaque un rapide baiser sur mes lèvres et s'éloigne en me claquant les fesses.