Mon Oméga T2 : La Genèse [terminée]

Chapitre 29 : Prostitution - Partie 2

Attention, ce chapitre est entièrement à caractère sexuel homosexuel. 

PDV Nicolas

Ce mois-ci est vraiment compliqué financièrement. Il y a l'anniversaire des dix ans d'Alina, le rappel de charges de l'appartement, les factures qui s'accumulent malgré mon ''carnet de bal'', comme je l'appelle, qui est plutôt bien fourni...

On m'a fait une proposition, et je vais être obligé de l'accepter. Il faut dire que la somme qu'on m'offre pour cette ''prestation'' est suffisamment conséquente pour que je ne l'ai pas refusée d'office. Mais je vais vraiment devoir être prudent.

J'arrive à l'hôtel à l'heure convenue, et me dirige vers la suite réservée, en tremblant un peu. Je ferme les yeux, pense fort aux raisons qui motivent mon choix, et frappe à la porte avant d'entrer. Assis dans des fauteuils, deux Bétas, un brun plutôt baraqué et un blond genre surfeur, me regardent, souriant avec concupiscence. Je serre les dents, et m'approche. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que c'est le brun qui sera le plus brutal. Ça doit venir de son air dominant. C'est pour ça que c'est à lui que je m'adresse.

_ L'argent d'abord. » dis-je calmement.

Ils échangent un regard amusé, et je me prépare à courir vers la sortie. Je suis peut-être paranoïaque, mais je préfère ça à finir en victime.

Le brun se lève finalement et me tend une enveloppe, dont je vérifie le contenu. La somme prévue est bien dans l'enveloppe, et je la glisse dans mon sac, que je vais ensuite enfermer dans le petit coffre fort dans l'entrée.

_ A poil, mon mignon. » entends-je dès que je reviens auprès de mes clients de la soirée.

Je regarde dans la direction de la voix, et croise les yeux du brun qui me déshabille du regard depuis son fauteuil. Sans un mot, je retire ma chemise, puis mon pantalon, et me redresse.

_ Ton boxer aussi. » fait l'autre Béta, en s'approchant de moi.

Je m'exécute et attends la suite. Se plaçant derrière moi, le blond vient poser ses mains sur mes hanches, avant de me tirer vers lui avec brusquerie pour coller mon corps au sien.

_ T'es vraiment bien foutu... » murmure-t-il en faisant jouer ses mains sur moi.

Je réprime un frisson, mon habituel frisson de dégoût. Dégoût pour ces hommes, dégoût de moi-même.

_ Tu connais le programme ? » m'interroge le brun alors que son ami commence à embrasser mon cou et ma clavicule. Je hoche la tête, mais il précise quand même : « Il te prend. Je te prends. Et ensuite, on te prend tous les deux.

J'ai bloqué ma respiration, et je ne la relâche que lentement, pour m'aider à garder assez de sang-froid pour que les larmes ne me montent pas aux yeux. Rien qu'à les voir, je sais qu'ils ne seront pas doux avec moi. C'est le genre ''j'ai payé, j'ai le droit''.

Les mains du blond caressent mon torse, pelotant mes fins pectoraux, titillant mes mamelons... Puis, une de ses mains descend jusqu'à ma verge, et il commence à me tripoter, sous le regard attentif du brun qui caresse la bosse de son pantalon.

_ On veut t'entendre. » me glisse le blond, alors qu'il plote mes testicules avec assez peu de douceur.

Mais je connais mon ''travail'' : leur faire croire que j'aime ça, que leurs caresses me procurent du plaisir. Alors je simule des soupirs de jouissance, et retiens ceux, bien réels, de douleur et de nausée.