Chapitre 15 : La demande

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PDV Victor

Cela fait maintenant trois mois que Nicolas et moi sommes ensemble. Et la chose dont je suis le plus heureux, c'est qu'il ait renoncé à cette idée idiote de perdre du poids. Il est tout simplement magnifique ainsi.

Depuis une semaine, il a également accepté que nous nous voyions un soir sur deux. Je pense qu'au final, le rythme d'un soir sur trois ne lui convenait pas non plus.

Il passe aussi de plus en plus de temps chez moi, en mon absence, à s'occuper de James, et je dois avouer qu'au-delà du gain financier, j'ai le sentiment que mon fils est plus épanoui et se développe mieux.


Ce soir, mon Oméga est d'ailleurs là quand je rentre chez moi, ce qui me surprend, puisqu'il était déjà là hier soir.

_ Qu'est-ce qui me vaut le plaisir de te voir deux soirs de suite ? » demande-je en embrassant sa nuque, mes bras l'enlaçant alors qu'il s'occupe de baigner James.

_ J'avais envie de te voir. » soupire-t-il. « Et j'avais aussi envie d'un câlin.

Je souris en mordillant doucement la peau de sa nuque, et inspire son doux parfum de fleurs d'été dans la brise.

_ Icolas... » babille mon fils en tendant ses petits bras vers mon Oméga.

_ Ah ! J'ai de la concurrence, on dirait ! » ris-je alors que mon petit brun quitte mes baisers pour reprendre mon fils dans ses bras.

_ Il faut admettre qu'il est bien plus chou que toi. » me taquine-t-il. « Mais, je préfère tes bras aux siens. Et encore... Je ne parle pas du reste de ton anatomie.

Il me sourit avec concupiscence, et je bombe un peu le torse, ce qui le fait rire. Je le suis jusque dans la chambre de James, où il se prépare à le coucher.

_ Par contre, Victor... Je suis désolé, mais je n'ai pas eu le temps de préparer le dîner.

Il a vraiment l'air embêté et semble même craindre que je me fâche. Il est vrai que je me suis habitué au confort d'avoir le repas prêt quand je rentre et qu'il est déjà là. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais me fâcher pour si peu. Lui aussi travaille, et il prend quand même le temps de s'occuper de mon fils, ce à quoi il n'a aucune obligation. Et puis, ça ne me dérange pas de cuisiner, bien au contraire. Je le prends dans mes bras, et dépose un léger baiser sur sa tempe.

_ Ce n'est pas grave, mon cœur. Je vais aller nous préparer ça. De quoi aurais-tu envie ?

_ De quelque chose qui ne prend pas trop de temps à préparer... Je suis affamé. On a eu beaucoup de travail aujourd'hui, et je n'ai pas vraiment eu le temps de manger ce midi.

Je grogne un peu à son aveu. Il sait que je n'aime pas quand il saute des repas. D'un autre coté, j'ai rencontré son patron un soir, et, si Nicolas ne m'en avais pas dissuadé, je lui aurai volontiers fait entrer la définition du respect dans le crâne... à coup de poings. Je ne supporte pas ces Alphas et Bétas qui considèrent les Omégas comme une main d'œuvre bon marché et corvéable à merci, sous prétexte qu'ils n'ont pas les moyens de faire respecter leurs droits, si tant est qu'ils soient au courant qu'ils en ont...

_ Je m'en occupe. Profite-en pour aller prendre une douche. Ça te détendra. » lui suggère-je alors que nous quittons la chambre de James qui dort déjà.


PDV Nicolas

Je remercie Victor en l'embrassant, et retourne dans la salle de bain, tandis qu'il rejoint la cuisine. Il a raison, une douche me fera le plus grand bien.

Mon Oméga T2 : La Genèse [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant