The Child of My Woes

Chapitre 17 : Dispute

Je me réveille, peu reposée de la veille. Mes paupières sont lourdes et mes membres engourdis. C'est super pour commencer la journée !

Je me lève du lit où Axel est encore allongé et en train de dormir.

Ma tête tourne, j'ai l'impression que je vais tomber.

Je descend les escaliers avec difficulté et me dirige vers la cuisine. J'attrape une pomme et m'assoie sur un tabouret. Mais à peine assise, je sursaute et me relève.

Ça m'a rappelé la soirée d'hier, quand j'étais assise au bar et qu'il est arrivé. Je suis complètement stupide !

??? - Le tabouret vous a piqué ?

Je ne sais pas qui c'est, mais je sens comme une pointe d'amusement dans sa voix. Je me retourne vers cette personne.

C - Non, c'est juste que... Enfin, je...

??? - Pas la peine de te justifier, je m'en contre-fou de ce que t'a dans la tête, je veux juste savoir qui t'es et ce que tu fait chez moi.

Il commence a m'agacer celui-là, c'est quoi cette façon de me parler ?!

C - Je m'appelle Cassy, je suis une amie d'Axel. Et j'imagine que vous êtes son père ?

??? - Bravo princesse, tu as deviné ! Je m'appelle Franck.

C - Enchantée...

Malgré moi, un morceau de sarcasme s'est ajouté à ma phrase.
Oups... (notez l'ironie)

F - Et donc tu as dormie avec mon fils ? En tant "qu'amie" évidement.

Il fait exprès de s'attarder sur le mot "amie" pour bien m'enfoncer dans le trou que je suis en train de creuser. Cette situation commence à me rendre un peu mal à l'aise.

C - Euh... Non, je n'ai pas vraiment dormie avec lui, en faite j'ai dormie...

F - Tu as dormie ?

Il me fait signe du regard de continuer.

C - Sur le sol ! Voilà, j'ai dormie sur le sol !

Je sais que je ne suis pas crédible, mais je ne pouvais pas lui dire que son fils et moi avions dormis dans le même lit. Enfin si je pourrais, mais je n'ai pas envie d'entendre ses réflexions, je le connais peut-être à peine, mais je sais déjà qu'elle genre de personne il est. Et ce n'est pas celle que je préfère...

F - Mais oui bien sur, prend moi pour un con ! Si mon fils a une vie sexuelle c'est rien, c'est normal qu'il veuille sauter des petites biches perdues comme toi.

C - Je ne suis pas une petite biche perdue ! Et nous n'avons rien fait de sexuel hier soir ! Gardez vos idées bizarres pour vous.

Franck fait semblant d'être choqué et ajoute :

F - Mais voyons, je n'ai aucune idées étranges dans ma tête d'ange, je ne vois pas de quoi vous parlez.

C - Mais oui, je vous crois...

F - Mais en tout cas ce qui est sur, c'est que mon fils a de la chance de pouvoir sauter de si belles et jeunes biches...

Il scrute mon corps de bas en haut sans oublier aucune parcelle de ma peau. Il me dégoute...

C - Arrêtez de me regarder comme ça ! Je ne suis pas un morceau de viande fraîche !

F - Au contraire ma petite, dit-il en s'approchant doucement, tu es véritablement une jeune biche prête à être dévorer...

A - Papa ! Qu'est-ce que tu fous ?! Laisse la tranquille ! Qu'est-ce que tu fais ici ?! Tu ne devais revenir que ce soir !

F - On m'a laissé partir plutôt. Voilà tout.