chapitre VII

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PDV Mioko

L'endroit autour de moi est rempli de sang, des corps, leurs corps sont étalés sur le sol. Moi je suis à genou devant eux. La pièce est sans dessus dessous. L'étagère, les chaises sont renversées. La table est en morceau tout comme la vaisselle sur le sol. Les fenêtres laissent place à des morceaux de verres tenant sur les murs. Dehors le soleil brille de tous ses éclats, le ciel n'est pas taché de nuage et la verdure est bien verte. Je secoue le corps de mon père. Aucune réaction. Je secoue le corps de ma mère. Rien... je regarde lentement mes paumes de main. Rouge. Elles sont rouges. Le sang...de mes parents...sont sur...mes mains... je sens mes larmes coulées. Mes bras le long de mon corps, je hurle ma peine, ma douleur, je laisse toutes mes larmes sortirent. Alors que je pleure, je sens qu'on me secoue. J'entends deux voix m'appelées.

PDV Ace

Alors que j'ouvrais la porte de ma cabine, nous entendons un hurlement. Nous déboulons à l'intérieur et ce que je vois me brise le cœur. Mioko bougeait dans tous les sens, la couverture qui la protégeait du froid est maintenant au sol. Le visage de Mioko est déformée par les larmes et exprime une grande tristesse. Elle hurle, hurle à s'en déchirer la voix. Marco est déjà à côté d'elle. Il l'a assis et la secoue par les épaules pour la réveiller. Il crit son nom encore et encore. Je finis par me reprendre et me met derrière elle. Marco arrête de la secouer et me laisse la prendre contre moi dans mes bras. Nous continuons à l'appeler. Elle ouvre ses yeux d'un coup et regarde Marco dans les yeux, vu qu'elle est face à lui. Marco lui essuie ses larmes avec son pouce, puis il lui fait signe de se retourner. Elle tourne lentement son regard vers moi. Nous nous fixons dans les yeux.

Mioko : A-Ace ... ? Mar-Marco ?

Ace : Chuuuuut. Tout va bien Mioko. Tu es en sécurité avec nous. Tu n'as plus rien à craindre.

Mioko se retourne et me prend dans ses bras. Elle pose sa tête sur mon torse. Je lui rends son étreinte en lui caressant les cheveux de ma main gauche laissant ma main droite dans son dos.

Marco : Mioko, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Mioko : Je...J'ai fait un cauchemar. Je revoyais cette scène horrible...avec mes parents...

Ace : Mioko... tu veux nous en parler ?

Mioko : *calme sa respiration* oui...s'il vous plait...

Marco et moi nous faisons un signe de la tête pour acquiescer. Elle se dégage de mes bras et s'assoie entre Marco et moi. Marco décide cependant de se reculer un peu pour la laisser respirer tandis que moi je reste proche d'elle au cas où elle est besoin de nous. Elle baisse son regard vers ses mains et commence à nous décrire son cauchemar. Plus elle avançait dans son récit plus je sentais la rage montée en moi. Je lançais des regards vers Marco. Je pouvais voir cette lueur en lui, celle de la colère. Lorsqu'elle finit son récit, son regard reste figé sur ses paumes de mains. Marco et moi nous nous regardons. Et d'un coup nous enlaçons tous les deux la jeune fille. C'était gênant pour nous mais pour elle on pouvait bien mettre la gêne de côté quelques secondes non ? Après quelques minutes, nous la lâchons et nous levons face à elle.

Ace : Mioko ça va mieux ?

Mioko : Oui merci. Je suis désolé de vous avoir déranger...

Marco : Oï qu'est-ce ce que tu racontes gamine ?

Ace : Mioko tu ne nous déranges pas ! Arrête un peu de penser comme ça ! Tu es notre sœur c'est normal de te consoler. Et puis on était venu te voir de toute façon.

Mioko : Me...me voir ?

Marco : Père veut te parler. Il attendait ton réveil.

Mioko : Quoi ?!

Ace : HAHAHA allez t'inquiète on demandera à rester pendant ton entrevue avec Père.

Mioko : d'accord. Je peux le faire !

Marco : Alors allons-y.

Marco et moi lui tendons une main pour l'emmener. Elle saisit nos mains et nous sortons de ma cabine. Pendant que nous marchions, elle ne nous lâchait pas. Je sentais qu'elle était tendu au fur et à mesure que nous approchions. Elle resserrait son emprise sur ma main. Marco lui susurra quelque chose à l'oreille qui la fit rougir. Qu'est-ce qu'il lui a dit ? Je reviens au présent en voyant la porte de Père. Marco lâche la main de Mioko toque et entre sans nous. Nous attendons derrière la porte l'accord pour rentrer. Après quelques minutes, la tête d'ananas apparaît et nous dit d'entrer. J'avance en premier et Mioko me suit toujours sa main dans la mienne. Je nous mets face à Père et à Marco (il la rejoint après nous avoir inviter à entrer). Père nous regarde et je sens Mioko un peu apeuré. Je me mets en face d'elle et lui dit calmement que tout ira bien. Elle acquise de la tête et je la laisse pour me mettre à l'opposé de Marco à côté de Père. Mioko lève le regard vers Père et se frotte le bras gauche, sûrement à cause de la gêne ? Ou de la peur je ne sais pas trop... la voix de Père me sort de mes pensées.

Barbe Blanche : Les garçons, pouvez-vous sortir ?

Ace : Désolé Père mais je préfère rester à ses côtés en tant que soutien.

Marco : En tant que commandant et bras droit, il me semble qu'il est normal que je reste pour cette discussion.

Barbe Blanche : GURARARA d'accord ! Alors Mioko, comment te sens-tu ?

Mioko : Je...je vais bien.

Barbe Blanche : Sais-tu pourquoi je T'ai demandé de venir ?

Mioko : Les garçons m'ont juste dit que vous vouliez me parler

Barbe Blanche : Ace m'a rapporté que tu aimerais nous rejoindre mais que tu en avais peur ou que tu avais peur qu'on te rejette à cause de ton passé. Est-ce vrai ?

Mioko : *baisse les yeux* oui...

Barbe Blanche : Je vois. Je te propose ceci. Tu nous racontes tout sur toi, ton passé. Et ensuite je te dirai ce que je pense faire de toi. Sache qu'ici mes fils te considèrent comme une sœur quant à moi je te trouve très intéressante. Alors parle et tu verras.

Mioko : Très bien. Alors voilà comment tout a commencé...

(A suivre. Quel est le passé de notre héroïne ? Que sest-il passé ? Nous serons dans le prochain chapitre.)

1089 mots corrigés le 05 mars 2020

la nouvelle de Barbe BlancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant