chapitre XIII

2.6K 130 19
                                    

PDV Externe

La nuit laissa place au jour avec un soleil resplendissant. La lumière de celui-ci éclairait le Moby Dick. Dans une cabine, un homme regardait le soleil se lever dans le ciel à travers son hublot. Il avait passé sa nuit -enfin se qu'il en restait- pencher sur ses rapports. Des cernes étaient très peu visible. En effet, Marco avait habitué son corps à passer des nuits très courtes et avec son fruit du démon, il savait que cela ne serait pas trop visible aux yeux de l'équipage. Il prit un temps pour se masser les tempes, puis il se leva de son bureau pour aller prendre une douche pour se réveiller un peu.

Dans une autre cabine non loin de là, les rayons de soleil caressaient le visage encore endormi de la jeune pirate. Elle ouvrit lentement les yeux à ce contact. Au début, ils papillonnaient un peu mais après quelques minutes d'adaptation ça allait mieux. Elle se redresse avec lenteur et étira ses bras vers l'avant. Elle souleva sa couverture et se leva de son lit. Elle prit ses vêtements et s'habilla. Puis elle se stoppa face aux miroirs sur son armoire. Elle avait une sale mine et pour cause elle avait passé la fin de sa nuit à réfléchir au fonctionnement du fruit de l'alchimie avant de tomber dans son profond sommeil se résumant à 3 heures. Ce fruit restait un mystère pour elle et, il faut se le dire, ça lui pesait beaucoup. Elle finit par secouer sa tête et se donner une bonne claque mentale pour se reprendre. Elle se coiffe rapidement, met ses bottes noires, prend à la main son couvre-chef et sortit de sa chambre. Il était tôt encore et elle avait du temps devant elle avant le petit-déjeuner. Elle se dirigea donc vers la salle d'entraînement. Par chance -ou parce qu'il était trop pour les autres- elle était vide ! Alors elle profita de cette immense salle pour s'entraîner. La salle faisait 8 mètres de hauteur sur 4 de largeur, étant donné la taille gigantesque de certains membres de l'équipage (rien que Barbe Blanche fait dans les 6 mètre). Il faut de la place ! Elle regarda les quelques armes disponibles et prit un simple bâton en bois d'un mètre soixante-cinq, soit cinq centièmes de plus qu'elle. Elle prit place au milieu de la salle et commença quelques mouvements simples. Ces mouvements étaient légers mais fluide et s'enchaînaient à la perfection comme si elle exécutait une danse. Enfin c'est ce que se disait notre ananas.

Quelques minutes plutôt, Marco avait quitté sa chambre en rouspétant. Et pour cause, la saison des amours du côté de son fruit du démon arrivait dans une semaine, ce qui n'arrangeait pas notre commandant. Il a donc pensé à aller se défouler en salle d'entraînement avant le petit-déjeuner. Mais à peine avait-il ouvert la porte de la salle qu'il se stoppa net. Il était scotché devant la scène sous ses yeux. Elle était sublime se permit-il de penser. Au milieu de la salle, la jeune femme venait de sauter en hauteur sur 2 bon mètres. Elle faisait tourner son bâton avec sa main droite avec un doigté léger et rapide, alors que son bras gauche était tendu sur le côté pour sûrement maintenant l'équilibre de son corps dans l'air. Ses jambes étaient repliées contre son torse et ses cheveux virevoltaient dans les airs. Marco se perdit dans sa contemplation. La jeune femme porte ses éternelles bottes noirs jusqu'à ses genoux, un jean taille haute et un débardeur bleu marquant sa taille fine et sa petite poitrine. Ses cheveux qui volaient dans le mouvement du saut formaient un dégradé de brun et sa coupe était à la base un carré plongeant vers l'avant. Les trait de visage de la jeune femme étaient mi enfantin mi féminin exprimant bien son caractère et sa personnalité. Ses lèvres petites et pulpeuses n'arboraient aucun sourire en vue de son entrainement. En montant un peu plus haut, il pouvait observer quelques taches de rousseur parsemé sous ses yeux. Ses yeux...mon dieu ils étaient d'une couleur vert kaki. Ils étaient profond et exprimaient à la perfection les émotions de leur propriétaire. Il sortit finalement de sa contemplation lorsque Mioko atterrit sur le sol sans encombre. Marco ne put s'empêcher de l'applaudir.

PDV Mioko

Je pense que ce saut était pas mal. Mon équilibre était plus que correcte et j'arrivais plutôt bien à manier le bâton avec facilité. Je sursaute cependant en entendant quelqu'un applaudir. Je me retourne vers la porte et j'aperçois Marco. Il est depuis longtemps ?!

Marco : Pas mal du tout.

Mioko : Euh merci...mais tu es là depuis longtemps ?

Marco : je suis arrivé juste au moins où tu as sauté.

Olala que c'est gênant....

Marco : Tu ne dors déjà plus à cette heure-ci ?

Mioko : Je n'arrivais pas à dormir. Et toi ?

Marco : J'ai toujours été un lève tôt.

Mioko : Ah je vois...

Marco s'avance vers moi pour finalement s'arrêter à un mètre de moi. Il sourit en regardant ma main droite.

Marco : Donc tu te bats avec un bâton en bois ?

Mioko : contrairement peut-être aux autres je ne cherche pas à tuer mais à survivre donc je préfère assommer mes adversaires et non les tuer.

Marco : Intéressant mais tu devrais au moins prendre quelques choses de plus résistant qu'un bout de bois. Surtout pour de vrais combats.

Mioko : J'y réfléchirai. Mais dis-moi tu es venu pour t'entraîner je me trompe ?

Marco : Non, je pensais venir me défouler avant le petit-déjeuner. Mais plus important, tu ne portes pas ton fidèle couvre-chef pour t'entraîner ?

Mioko : non, je les pris rapidement à la main ce matin donc j'ai complètement oublié de le mettre...

Marco : Je vois. Tu veux t'entrainer pour ton fruit de la mémoire avant le petit-déjeuner ?

Mioko : Ok mais vingt minutes avant le petit-déjeuner je partirai prendre une douche et me changer.

Marco : Ok ça marche ! Alors une idée de comment faire ?

Mioko : Aucune...

Marco : Hmm... tu sais quoi ? Oublie l'entraînement. Va prendre une douche rapidement et rejoins-moi sur le pont je te montrerai quelque chose.

Mioko : euh...ok je reviens.

Je me précipite dehors et cours prendre une douche et me changer. Qu'est-ce que ce poulet bleu ananas a en tête ?

A suivre !

Marco qu'est-ce que tu vas faire encore ? Comment va réagir Mioko ? Est-ce qu'un jour je vais arrêter de poser des questions ? Vous le saurez dans le prochain chapitre de La nouvelle de Barbe Blanche

1069 mots corrigés

la nouvelle de Barbe BlancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant