Chapitre 12 - Rapport du GIEC

112 1 0
                                    

(...) Le dernier rapport du Giec indique que des changements rapides et de grande envergure doivent être menés si nous voulons limiter au maximum l'augmentation de la température moyenne mondiale. D'après le secrétaire général de l'ONU, nous avons jusqu'à 2020 pour agir. Montée des eaux, inondations, sécheresses, épidémies, famines, réfugié·e·s climatiques: les conséquences nous frappent déjà, et en premier lieu les plus démuni·e·s. L'urgence n'est pas seulement climatique: les ressources en eau diminuent; l'eau, l'air et les sols sont pollués; et nous mettons en danger la survie de nombreuses espèces végétales et animales, mais aussi pour la première fois, la nôtre. Les écosystèmes sont désormais atteints au point de compromettre la survie de l'humanité. Ce n'est pas une crise passagère. Il n'y aura pas de retour en arrière: jusqu'à 35 000 espèces disparaissent chaque année, et elles ne réapparaîtront pas; une grande partie des ressources finies s'épuisent et ne se régénéreront pas avant des millions d'années; les littoraux et îles engloutis par la montée des eaux, les lacs et rivières asséchés par le réchauffement, les forêts dévastées par les incendies ne retourneront pas à leur état antérieur. Les changements sont irréversibles.(...)

Tribune de «Rebellion Extinction » parue dansLibération le 22 mars 2019

Chroniques d'un monde qui s'effondreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant