[abandonné] L'Entre Trois - Tome.1 - Le route à suivre

Chapitre 15 : L'objectif de monsieur Pouchard

Le soir prend place, et cela ravit l'estomac de Pierre. Affamé par cette journée, l'heure du repas est venu. Les odeurs appétissantes englobent alors le camp, ce qui ravive l'intérêt de tous.

Ces derniers voient dans ce repas, la dernière étape d'une journée beaucoup trop longue, qui ne semble pas vouloir se terminer.

À l'écart, personne ne peut dire ce qu'il s'est passé, mais un esclave, démon lucide aux cornes bien visibles, ainsi qu'un des odieux mercenaire, ont eu tous deux une interaction des plus mouvementée.

Celle-ci fait que, suite à cela, le démon lucide décide de prendre ses jambes à son coup. C'est ainsi qu'il se précipite maladroitement dans la forêt :

— Il fuit, arrêtez-le ! S'écrit l'odieux mercenaire.

Sur le point de récupérer leur gamelle et d'y déguster leur repas tant attendu, fait que les mercenaires rechignent à intervenir.

Puisqu'ils doivent abandonner leur gamelle tant attendu, leur réaction se fait plutôt lente, ce qui donne à l'évadé le temps de rejoindre la forêt. Ce dernier a choisi la direction opposée de la route pavée, ce qui le fait se diriger vers l'inconnu.

D'un seul coup d'oeil, tout le monde constatent la direction empruntée. Le destin de toute personne qui souhaite s'aventurer dans cette direction est plutôt clair. Cela les fait alors qualifier cet évadé de macabé.

Cette direction, vers l'inconnu, qui s'enfonce tout droit dans la forêt, laisse chez chacun d'entre eux, une marque de mystère et de méfiance.

Sur le point de disparaître derrière les feuillages, l'évadé percute étrangement quelque chose. Sous le choc, il est ramené dans le camp, ce qui permet aux odieux mercenaires présents à proximité de le plaquer pour l'immobiliser.

Contre toute attente, toutes les personne du camp n'ont plus aucun intérêt pour cet évadé, ni même pour leur repas. Ils se retrouvent tous à porter leur attention sur ce buisson d'où provient un bruissement de feuillage malmené.

Et sans avoir le temps de se faire des histoires fantaisistes les plus abracadabrantes sur ce qui pourrait en sortir, trois jeunes silhouettes viennent les devancer. Ces dernières quittent ces buissons et entrent dans le camp :

— Enfin, des gens. Dit le premier. Et sentez-moi cette odeur.

— Il y a un truc qui m'a percuté. Dit le second, transportant une masse difforme sur l'une de ses épaules. J'aurais juré que c'était une personne.

— Bonjour tout le monde ! Dit la troisième, arborant un sourire radieux. Nous sommes perdu.

— Mais non, je t'ai dit que nous ne le sommes pas.

— Il me semble à moi aussi avoir marché tout droit, mais avoue-le, nous sommes tout de même perdu.

— Alors non, je n'avoue rien du tout. Comment pourrait-on être perdu alors que nous ne savons même pas où nous nous rendons?

— Et bien en voilà une logique implacable. T'ai-je déjà dit que tu es un parfait idiot.

— Oui ! Et même un peu trop.

Toute l'assemblé, comme figée, les laisse parler. Pour eux, ces trois jeunes gens viennent tout droit d'un enfer de forêt infini. Cette dernière, qui regorge de mystères et de dangers multiples, est aussi accompagnée de créatures potentiellement inconnues. Les voir inexplicablement sortir de ces bois, et ce, en pleine nuit tombante, les laissent sans voix.

Le premier à réagir est l'un des odieux mercenaires. Animé par un cocktail de mauvaises émotions il demande :

— Vous êtes qui vous ?