[abandonné] L'Entre Trois - Tome.1 - Le route à suivre

Chapitre 00 : Prologue

(ne reflète pas le niveau de mes écrits actuels)

Quelque part, au pied d'une montagne imposante, au coeur d'une forêt dense, se tient un petit village. Dans ce dernier, se trouve une rue parmi tant d'autres. Et dans cette rue, se trouve un jeune garçon.

Ce petit garçon se balade. Tout proche d'une femme, il la suit de prêt sans jamais s'en éloigner. Tous deux progressent ainsi à travers rues et ruelles, d'un établi à un autre.

Ils finissent par se stopper devant un établi où se trouve fruits et légumes. Derrière celui-ci, une personne s'y tient. Elle semble posséder et gérer toute cette nourriture.

Le jeune garçon, d'un regard innocent, observe en contrebas les deux adultes. Ceux-ci échangent mots et objets, puis un regard lui est jeté. Les mots deviennent alors plus désagréables et le ton plus froid. En réponse, la femme monte elle aussi le ton, et ainsi les esprits s'échauffent.

Le jeune garçon finit par être emporté par la femme et tous deux se mettent à avancer d'un pas plus élancé.

Ils se frayent un chemin à travers la foule et remontent la rue. Ils passent ensuite devant plusieurs chaumières, et finissent par rejoindre une maison.

À la vue de celle-ci, le jeune garçon se sent immédiatement habité d'un sentiment de sécurité. Arrivé à la porte, un homme les rejoint. Couvert de poussière, les vêtement déchirés, le visage barbouillé de saletés, il se penche vers le jeune garçon. Ce dernier, face au visage crasseux de l'homme, reçoit un petit orbe. Celui-ci, légèrement ovale, présente à sa surface de multiples couleurs délavées :

— Kel, j'ai trouvé ce petit orbe dans les mines, je te le donne en récompense pour avoir été sage.

***

Plus tard dans la journée, au sein de la maison, les deux adultes ont rendu possible le port de cet orbe en le transformant en pendentif. Le jeune garçon nommé Kel, peut alors le porter à son cou.

La journée s'écoule paisiblement et Kel assiste à des discussions entre les deux adultes :

— Ils sont désagréables. Dit l'une.

— J'en ai sorti plusieurs de sous les décombres. Dit l'autre.

— Elle a dit que ce serait une fille. Dit la première.

Et bien d'autres paroles sont prononcées, mais Kel, trop occupé à jouer avec son pendentif, n'en retire que quelques répliques sporadiques. Désintéressé, il finit par s'endormir dans ce cocon douillet qu'est cette maison.

Et c'est ainsi que s'écoulent plusieurs années paisibles.

***

Quelque part, dans un lieu inconnu, un homme au visage marqué par les expériences guerrières semble chercher quelqu'un :

— Mais il est où ce nouveau ? Se demande-t-il plaintivement. On doit y aller. Notre fenêtre d'action est limité. Ce n'est pas comme s'il n'était pas au courant. Pff, il doit encore cultiver je ne sais où.

Cet homme traverse de multiples ruelles sombres et sinueuses. Et au bout de quelques minutes, il finit par trouver ce qu'il semble chercher :

— Te voilà le nouveau ! S'exclame-t-il. Allez, bouge ton cul et cesse de cultiver, on y va. Ordonne-t-il.

La personne à qui il s'adresse était plongé dans ce qui est appelé, la culture. En position de méditation, une projection mentale de son esprit parcourt le grand vide en quête de particules. Après moult recherches, il finit par trouver une source d'énergie. Il en récolte quelques particules et les rapporte.

Mais la voix du premier homme le sort instantanément de sa culture. Cela ne manque pas de lui faire échapper toutes ces précieuses particules. En réponse, son humeur devient mauvaise :

— Sais-tu quelle quantité de particules tu viens de me faire perdre ? Demande-t-il d'un ton colérique.

— Je sais pas et je m'en fou. L'expédition va débuter alors magne-toi.

— Pour la peine, je demanderais une compensation, et elle passera par une plus grande ration de braou pour ma tête.

— Mais oui, mais oui.

Les deux hommes remontent le chemin que le premier a emprunté, et tous deux n'échangent que bien peu de mots :

— Alors ! Demande le premier. Tu paris sur quoi ? Moi je dirais que nous allons tomber sur un tout jeune.

— Je ne sais pas, mais ce serait bien. Répond le second d'un air mauvais. Plus simple à gérer, plus rapide à récolter comme on dit. À nous la clanégie.

Les deux hommes rejoignent tout un groupe dont les membres sont eux aussi équipés et armés. Au moment même où le groupe se retrouve à être au complet, une porte faite de lumière apparaît.

Cette étrange et soudaine apparition lumineuse, ne surprend personne. Tous semblaient l'attendre, tous semblaient l'avoir prévu, et tous s'y engouffrent sans attendre.

Ainsi disparaît tout un groupe d'hommes armés, après avoir traversé une mystérieuse lumière.