15.

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Finalement ses lèvres roses et rebondies se posent sur les miennes. Le temps semble s'arrêter, je n'entends plus la musique au loin, seulement mon sang qui tambourine dans mes oreilles, contrastant avec la respiration calme et profonde de Simon.

Je ferme les yeux inconsciemment puis les réouvre quand je sens les lèvres de Simon se décoller des miennes. Je le vois regarder ma bouche puis relever les yeux pour les plonger dans les miens. Je ne résiste plus et décolle ma tête du mur pour l'embrasser à mon tour. Sa main glisse de ma gorge à ma nuque je pose les miennes autour de son torse. Je nous revois au début de l'année à cette soirée dans le cellier, la première fois qu'on s'est embrassés. Je pensais que c'était une erreur à l'époque mais là c'est différent. C'est plus profond. J'ai juste l'impression de faire de que j'avais envie de faire depuis 2 mois. Nos langues et souffles s'entremêlent longuement.

Sa main droite reste sur ma nuque tandis que l'autre descend dans mon dos jusqu'à passer entre mon jean et mon caleçon. Au même moment je glisse mes mains sous son pull. Je caresse son torse avant de descendre pour déboutonner son pantalon. Je sens déjà son sexe durcir contre le mien à travers mon jean. Je me décolle du mur pour le faire s'allonger sur le lit. Il s'assoit puis se relève.

Simon : Attends

Je le regarde aller vers la porte sans comprendre. Il ferme le verrou et se retourne vers moi en m'approchant de lui

Simon : Je me ferai pas avoir une deuxième fois

C'est vrai qu'il y'a quelques mois de ça quelqu'un avait interrompu notre premier rapprochement en rentrant dans la pièce. Il s'assoit à nouveau au bord du lit, il a l'air calme, mais excité par ce moment. Je l'embrasse à nouveau et je me baisse finalement devant lui pour retirer son jean. Son sexe se dresse finalement devant moi, mes démons intérieurs se battent violemment en moi, certains me poussent à quitter cette pièce, à garder le minimum d'honneur qui me reste et à ne pas m'agenouiller devant un mec alors que je n'ai jamais eu envie de le faire en 18 ans d'existence.

Mais de l'autre côté j'ai l'impression d'être en feu, je suis grisé par l'envie, ce démon qui me fait oublier toutes mes idées reçues. Je finis donc par m'emparer de l'intimité de Simon et l'enfonce au fond de ma gorge, provoquant immédiatement chez lui des gémissements sourds. Je ne peux pas m'empêcher d'aimer le voir comme ça, vulnérable, son plaisir dépendant uniquement de mes gestes. Même si je suis à genoux devant lui j'ai l'impression d'avoir le pouvoir. Ou peut-être est-ce juste une manière de me rassurer et de garder un minimum de fierté.

Il gémit de plus en plus et finit par se redresser d'un coup pour me jeter sur le lit et se mettre sur moi. Il m'embrasse et masse mon sexe à travers mon jean, qu'il finit par enlever rapidement. On est alors tous les deux nus, l'un contre l'autre, mes mains sur son dos, les siennes dans mes cheveux. J'ai l'impression de ne faire plus qu'un avec Simon. Je savoure chaque seconde de ce moment d'intimité profonde. Je perds finalement la notion du temps et de l'espace quand Simon descend en embrassant mon torse pour s'emparer de mon sexe et l'avaler avidement.

Une vingtaine de minutes plus tard, je me laisse tomber sur le lit à côté de Simon, aussi essoufflé que moi. Il passe son bras autour de mes épaules et me rapproche de lui. Je ferme les yeux, apaisé. Être allongé les yeux fermés avec tout l'alcool que j'ai descendu me fait tourner la tête intensément. Mais ce n'est pas désagréable, j'ai l'impression d'être dans un autre monde. Je sens les doigts de Simon sur mon torse, sa respiration dans mes cheveux. La musique en bas me semble être à plusieurs kilomètres, comme si nous étions dans du coton. La fatigue, l'alcool et la fume ont raison de moi en moins d'une minute. Je m'endors contre Simon.

Simon & SachaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant