Souvenirs désastreux.

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PDV Selena :

Nous nous dirigeons vers le laboratoire, nos armes sorties. Prêts a se battre, j'ouvrais la marche, Izzy a ma suite puis Alec en derniers. Je ne le montra pas, mais mon estomac se noue un peu plus chaque secondes. La dernière fois que j'étais ici, ce n'était pas très joyeux, alors loin de moi l'envie d'y retourner, mais Clary et Jace s'y trouvait et nous devions aller les aidés. Alors je nous y mena sans grande envie.

Nos pas étaient légers et nos respirations saccadé, nous savions tous les trois que les choses n'auraient pas du se passer comme ça, et que cela n'annoncait rien de bon. Mais trop borné pour montré notre inquiétudes a ce sujet, nous continuons d'avancer sans dire un mot.

Je prit une grande inspiration quand j'aperçus la porte de mon passé, Alec posa une main sur mon épaule et s'avança. Il passa devant moi et fut le premier a être près de la porte. Izzy le rejoins et je fis de même peu de temps après.

Il regarda par la serrure de la porte mais ne vit rien, il se décida alors de pénètrer dans le laboratoire. Nous entrons rapidement, pensant les prendres par surprise, mais , seuls Jace et Clary se trouvait lâ. Attaché sur des tables d'opérations, encore conscients de ce qu'il se passait. Je baissa alors ma garde pour aller les libérés, quand je sentis deux mains m'attraper par les épaules.

Je pensa d'abord que ce fut Alec ou encore Izzy, mais quand cette personne me propulsa a terre je compris qu'il ne s'agissait pas d'eux. Je gémis de douleur et me tiens le ventre, toujours au sol, je me mis à genoux et essaya de me relever assez rapidement, ne voulant pas laisser de temps a mon assaillant de prendre le contrôle de la situation, enfin pluls qu'il ne l'avait déjà.

Je jetta un bref coup d'oeil a mes camarades et les vit dans la même situation que moi, en revanche, Ils s'en sortirent définitivement mieux. Ils n'avaient pas fait l'erreur de se croire en sûreté, alors que je n'avais même pas imaginé le fait que des hommes de Valentin pouvait se cacher ici.

Je me remis sur mes pieds et lança directement mon saï dans la direction du vielle homme au visage défiguré. Il anticipa mon coup et se recula subitement, malgré son geste j'arriva tout de même a l'égratigné. Quelques gouttes de sang s'échouent sur ma lame, et je n'attends pas plus longtemps avant de réattaquer.

Je lança mon pied dans son torse et l'homme tomba au sol, la respiration coupé. Je posa ma lame sur sa gorge et appuya. L'empêchant de parler, et d'esquisser le moindre le geste. Alors que je m'apprêtais à l'égorger, je sentis une vif douleur au cou, je tituba en arrière, jusqu'à rencontré une étagère en métal. Je plissa les yeux et apporta ma main a mon cou.

Alors ma vision devient trouble, et bientôt de me retrouva a genoux. Je respira rapidement, essayant de rester éveillé, malgré mes paupières qui pèsent une tonne. Je posa mes mains au sol, et essaya de me relever, par je ne sais quelle chance, je réussi. Je leva la tête et vis Alec par terre.

Izzy essayait de se dégager de la poigne de deux personnes. Et les cris de nos amis ligotés me vrille le crâne, tellement qu'une forte migraine me prit. Je grimaça et fit trois pas dans leurs direction, avant de m'effondrer lourdement dans la poussière. La dernière chose que je vis avant de fermer les yeux fut Jace qui se débattait de ses sangles.

*********

J'ouvre brusquement les yeux quand un froid glacial envahi mon corps entier. Les gouttes d'eau tombent par milliers sur le béton représentant le sol, je grogna de mécontentement, sans omettre le fait que ma tête me fait toujours horriblement souffrir. Et jusqu'à présent, je n'avais pas encore réellement réaliser la situation dans laquelle j'étais.

Seulement, l'homme qui se trouver face a moi, me fit me rappeller les évènements précédents. Le message dans ma chambre....Les plans, l'intrusion dans la vielle usine désinfecté....Et notre cuisante défaite contre la personne que je haïs le plus au monde.
Valentin prit mon visage entre ses mains charnues et observa attentivement mes traits. Comme pour y déceler une vérité, ou une information quelconque.

Valentin: Alors c'est bien toi....

Je me dégagea brutalement de son emprise, déclenchant chez lui un rire sinistre. Rien de le regarder....Les souvenirs les plus douloureux de ma vie entière remontent à la surface,et je me retrouve, tel une gamine perdue, Sans ses parents.

Valentin: Tu sais, je croyais t'avoir achevé, mais il semblerait que tu es moins faible que ce que je pensais.

Moi: Va te faire foutre.

Valentin: tu aurais du mourir, crois moi, ça aurait définitivement été mieux pour toi. Car chaque jours qui a précédé la défaite de mon projet, j'ai...j'ai passé en revue tout ce qui aurait pu échouer. Et j'ai finis par trouver ce que j'avais mal fait.

Je me contenta de le regarder, lui lançant des regards tueurs. Si je le pouvais, je lui donnerai une leçon, mais il joue aux lâches en m'attachant ainsi, a t'il peur de moi ? Je l'ignore, mais un petit peu espoir me fit imaginer que ce fut le cas. Je le regarda de haut en bas, et cracha sur ses chaussures, ce qui me valu une forte douleur a la joue en retour, je l'avais chercher.

Moi: Et tu crois que quand tu réussiras de faire de moi un monstre je t'obeirais ?

Valentin: Tu n'auras nul autres choix, grâce a cette petite puce que j'intégrerai dans ton cerveau, tu obeiras au doigt et a l'oeil.

Accompagnant ses paroles, il me montra une minuscule puce noire, avant de la redéposée délicatement sur le plateau a ses côtés. Je grimaça, si cela était réellement ce qu'il comptait faire, pourrai-je réfléchir de moi même ? Ou ne serais je qu'un corps, obéissant aux ordres ? Je l'observa s'éloigné de quelques pas et se retourner vers moi.

Valentin : Toi et moi, on accomplira de grandes choses ensemble.

Aussitôt ses mots prononcés, deux hommes baraqués en costume noir entrent dans la pièce, des seringues en mains. Ils s'approchèrent dangereusement de moi, alors je me débats. Essayant de me dégager de ces lanières solides qui me rentre dans la peau, jusqu'à m'entaillé les poignés. Mais ce fut impossible, je savais que je ne pourrai rien faire, pas maintenant.

Un d'eux prit ma tête entre ses grandes mains charnues, tandis que l'autre brandis ces deux seringues remplit d'un étrange liquide vert. Je lâcha un léger râle de douleur quand leurs bouts de métal entrèrent dans les veines de mon cou, plus les secondes passées, et plus mon corps se crispe. Mes yeux deviennent lourd, mais pas suffisamment pour que je m'endorme, juste assez pour que je sois faible et sans force.

Je devenais paralysé de la tête aux pieds, puis, un voile noir apparaît devant mes yeux. Quand ils s'assurèrent que je ne vis rien, je sentis la table d'opération bouger. Et le changement de température m'indique que nous venions de changer de salle.

Shadows Hunters - Passé Destructeur { A.L } Où les histoires vivent. Découvrez maintenant