Je ne te ferais pas l'affront d'évoquer le paradis,
Surtout pas en ton nom, toi qui ne croyait qu'en ici.
J'éviterais de larmoyer, sur ton départ ou ton sort,
Jamais tu n'as aimer déranger les morts.
En ton nom, je vais boire, me faire péter la panse,
Je ne dis pas «au revoir», même pour ta dernière danse.
Mais que te dire alors? Toi qui ne souriras plus..
Comment rester fort, quand je me sens nu?
Il me reste le souvenir d'un homme sans concessions,
Et il y a ton sourire, léger et sans passion.
Tu n'étais pas le plus patient, ni le plus compréhensif,
Mais tu répondais présent, éternel comme un If.
Ou que tu sois maintenant, dans des eaux poissoneuses,
Envois moi, de temps en temps, une pensée heureuse.
Je n'en dirais pas plus, tu n'aimais pas les longs discours,
Lorsque la coupe est bue, il faut savoir passer son tour,
Mais chaque jour, dans le matin, je regarderais le ciel,
Je penserais à mon parrain, toi qui t'es fait la belle.
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Elucubration d'un esprit dérangé
PoetryBienvenu dans mes mots... Certains sont vieux, d'autres récents, certains sont léger et mignons, d'autres sombres et sauvages.. Certains peuvent faire sourire... Certains peuvent faire pleurer... Mais traitez les avec bienveillance, ce ne sont que m...