Je me demande souvent à quel genre de démons appartiennent ces gens aux agissements sans nom.
Comme cette jeune enfant, au sourire frivole, qui aime sa maman, et que son papa viole.
Source de protection, ces bras rassurants, ne sont que prison, sous un ciel accablant.
Vers qui se tourner, quand ceux qui vous aiment, viennent vous torturer dans le matin blême?
Chez qui pleurer, au sein de l'arène, qui peut écouter une enfant qui peine à nous expliquer que son père, gentlemen, est un obsédé au désir d'hymen?
Il y a cette femme, aux belles joues d'albâtres, qui nous cache son drame, elle est battue comme plâtre.
Quand un poltron aux airs de pape hurle son nom et la frappe.
Comment sortir de cet enfer, de cette terreur permanente? Comment ne plus se donner d'air, satisfaite et contente?
Comment oser parler des bleus, et des traces de coups, quand le monde semble heureux tout autour de vous?
Car au-delà de la douleur, se cache l'improbable honte, d'être une victime en pleurs, de laisser faire ces pontes.
Ces créatures immorales ne méritent pas le nom d'Homme, ils sont moins que banals, moins qu'un ver dans une pomme.
Et pourtant ils décident de la vie interdite de leurs victimes blessées de vérités non dites.
Qu'il est dur d'avouer que l'on s'est perdu si loin, que se lever est une douleur chaque matin.
Mais il faut bien l'admettre pour se reconstruire, accepter ce mal-être, l'oublier et grandir.
Il reste un peu d'espoir, même si c'est dur, le monde n'est pas que noir, il vous reste un futur.
Avoir été victime n'est pas une fin en soi, remonter de l'abîme, faire encore un pas, et prouver à ce monde, ainsi qu'à nos bourreaux, que leurs actes immondes, et tous leurs vilains mots ne nous empêchent pas d'accéder au bonheur, les condamnera à l'ultime froideur d'une solitude plus épaisse que l'ennui, au futur absurde de n'exister que dans l'oubli.
Je me fous bien du nom de ces êtres horribles, de ce genre de con dont nous sommes les cibles, mais de la mer jusqu'au plus haut des cimes, j'éprouve du respect, pour ceux qu'on abîme.
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Elucubration d'un esprit dérangé
PoésieBienvenu dans mes mots... Certains sont vieux, d'autres récents, certains sont léger et mignons, d'autres sombres et sauvages.. Certains peuvent faire sourire... Certains peuvent faire pleurer... Mais traitez les avec bienveillance, ce ne sont que m...