Et tombe le rideaux, le spectacle est finit, Sur le sol poussiéreux, du doigt fatigué, Se tracent machinalement les souvenirs alanguis,
Qui coulent des esprits qui ont trop rêvé.
L'une après l'autre s'éteignent les lumières pâles
Et plongent dans l'oublie les mots trop scandés.
Ne reste qu'un verre, esseulée, et une bouteille d'ale,
Pour finir de noyer les larmes ensorcelées.
Le silence s'étends sans un souffle de vent,
Et recouvre les pensées qui chuchotent dans le noir,
Et bientôt le théâtre est tombeau insouciant,
Ou ne s'exprime ni rêve, ni espoir...
Et pourtant dansent sur les pissenlits, Les lutins, les fées et les gnomes,
Et pourtant continue toujours la Vie, Tant que passent sur les plaies, les baumes.
Alors monte un gémissement discret,
Qui se transforme en chants et en rires, Recommence le spectacle de cabaret! Qu'il attise vos larmes et vos désirs...
Alors rions de la mort et des tourments,
Comme si la tempête avait un nez rouge,
Et dansent et dansent les amants,
Qui, grâce aux fils, sur cette scène bougent.
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Elucubration d'un esprit dérangé
PoesiaBienvenu dans mes mots... Certains sont vieux, d'autres récents, certains sont léger et mignons, d'autres sombres et sauvages.. Certains peuvent faire sourire... Certains peuvent faire pleurer... Mais traitez les avec bienveillance, ce ne sont que m...
