En rut

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Dans la froide simplicité de la nuit,

Se retrouvent deux corps enflammés,

Pour que s'élève la douce symphonie,

Jusqu'à faire rougir la voie lactée.


Il n'y à pas de moment plus intime,

Que celui du complet abandon,

Quand du fond de nos abymes,

S'expriment les plaisirs du charbon,


Puissent les âmes et les corps,

S'enrouler, se détendre et atteindre le bord,

D'où ils s'offriront la plus belle des chutes.


Celles qui résonne jusque dans les tréfonds,

Avec la puissance de violents carillons,

Quand l'être n'est plus qu'un animal en rut.

Elucubration d'un esprit dérangéWhere stories live. Discover now