Douceur

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J'aime quand tu m'embrasses, douceur dans le cou,

Ma clavicule tu dépasses, tu aimes ce goût.

Mon téton t'intéresse, tu t'y arrêtes un peu,

Bientôt tu le délaisses, ce n'est pas lui que tu veux.

Une trace humide parcours mon ventre,

Mon pauvre bide tremble et se rentre.

Enfin tu le trouves, et t'approches

Tu les couves, lui et ses balloches.

Doucement tu me lèches, m'embrasses la verge,

Tes lèvres me cherchent, hésitent et gambergent,

Me font suer un peu, avant de m'avaler,

Dans cet étrange jeu, je ne veux décider.

C'est ta seule volonté, qui par un doux caprice,

Peut me faire décoller, m'envoyer aux abysses.

Mais, douce tricherie, je refuse de partir,

Profite jusqu'à la lie de ce si doux plaisir.

Rien n'est plus merveilleux que de trembler pour toi,

Il n'y a plus de JE, que ta bouche et tes doigts.

Quand pendant un instant, tu descends vers mes couilles,

Les avales un moment, les roules et les mouilles,

Mon esprit est douleur et plaisir à la fois,

Rien ne me fait plus peur quand je ne suis plus roi.

Mais tu remontes bien vite, et m'avales lentement,

Tu me suces la bite, et la masse tendrement.

Quand ta langue et ta bouche s'agitent sur mon gland,

Toute ma vie accouche de cet ultime coup d'sang.

Quand ta nuque accélère, accompagne ta main,

Je ne suis plus que lumière, je ne comprends plus rien.

Une petite mort qui éclaire mon destin,

Pour toujours, sans effort, te tenir la main.

Dans le fond de ta bouche explose enfin mon âme,

Dans le fond de ma couche n'existe plus de drame.

J'y perds un peu la vie, mais y gagne une flamme,

J'ai trop peu de « merci » dans le corps pour ma femme.

Elucubration d'un esprit dérangéWhere stories live. Discover now