Gorges Chaudes

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La main posée sur sa joue qui se frotte,

Le regard profond, elle en devient dévote,

Et attends sagement que je donne le ton,

Je veux sa gourmandise pleine de passion.

Ses lèvres taquines se posent sur mon gland,

L'embrassant d'abord tout doucement,

Son regard enflammé, levé vers moi, me sourit,

Et j'y vois sans façon, tellement d'envie...

Sa main prends possession de ma hampe,

S'y accroche légèrement, bel hippocampe,

Les baisers, plus nombreux se font,

Légers comme des ailes de papillons.

Mes yeux sont joueurs, je la laisse s'amuser,

Quand sa main serre, et se mets à bouger,

Elle me regarde d'un air innocent,

Sachant ce qui l'attends..

Mais je décide de laisser faire encore un peu,

La sachant bien plus frustrée que moi par ce jeu,

Et elle finit par venir doucement suçoter,

La plus sensible de mes extrémités...

Il ne faudra pas attendre bien longtemps,

Pour que sa faim s'anime, maintenant,

Elle fait glisser quelques centimètres,

De la dure tension offerte par son Maître..

La laisser se délecter avec plus de vigueur,

De ce si simple et délicieux bonheur,

Pouvoir jouer et me donner du plaisir,

Et voir lentement mon regard s'assombrir.

Il est plus que temps pour moi de reprendre le contrôle,

Rester inactif va un temps, mais ce n'est pas drôle,

Alors je glisse lentement ma main dans ses cheveux,

Et très doucement, referme mon poing sur eux.

Il est temps de bouger mes reins tendus,

Et prendre possession de la belle ingénue,

D'abord doux, sans trop de profondeur,

Profiter de son abandon, mon bonheur...

Mais je n'ai pas les plus gentils désirs,

Dans sa gorge, peu à peu, j'exige de venir,

Les gestes sont plus amples et plus durs,

Elle connaît déjà son délicieux futur...

Je me laisse aller à taper au plus profond,

Et m'arrête parfois, bloquant sa respiration,

Faisant couler sur son menton sa passion,

Et sur ses joues, mon envie de déraison...

Jusqu'à marquer son être de mon plaisir,

Après l'avoir faite maintes fois déglutir,

Lui dire qu'elle est belle dans sa dépravation,

Que j'aime la voir dans le plus complet abandon...

Encore un baiser, sur le front, sur la bouche,

Et le temps d'un câlin, avant d'aller à la douche,

Un instant prendre soin de celle utilisée,

Dans un partage mutin, pour démarrer cette journée...

Elucubration d'un esprit dérangéWhere stories live. Discover now