Aiko Tome 1 : Le temps sans retour

Chapitre 1 : Une magnifique erreur

P.D.V. Omniscient // ????????

Le réveil retentit dans la petite pièce qui servait de chambre, bientôt un grognement le suivit et l'homme à la chevelure d'argent esquissa un mouvement sous le drap.

D'un mouvement qui se voulait sec et précis il éteignit l'objet du diable sans le balancer à travers la pièce, c'est que ça coutait cher ces petites choses là.

Kakashi se redressa sur son séant avant de se frotter les yeux et de s'étirer en laissant échapper un bâillement puis il tenta de se souvenir pour quelles raisons il ne s'était pas rendormit.

Après tout il avait 34 ans et était un senseï qui se fichait éperdument de l'heure, ce qui faisait grincer des dents Sakura, gémir Naruto, soupirer Yamiko et entrainait Iruka en un monologue franchement barbant.

A la pensée de son amant, Kakashi se frotta l'arrière de la nuque avec gêne ; il y avait une chose ou deux qu'il devait mettre au point avec son équipe sept. Naruto les avait surprit en plein préliminaire dans l'appartement de son ancien maître et le petit blond ne s'était pas gêné de faire part de cette découverte à ses camarades.

Le regard du ninja traina sur les rares meubles qui composaient sa chambre avant de venir s'échouer sur un petit carnet noir ouvert sur la table. Il se rappela enfin que son réveil plutôt matinal était dût à l'Hokage qui lui avait donné rendez-vous quelque heures avant son départ de mission au pays des Vagues.

Son café du matin avalé, Kakashi se dirigea vers le bureau de l'Hokage et cette fois-ci il ne trouva ni de chats à grand-mère à retrouver, ni de petits enfants à faire traverser le passage piéton ni de courses de femme enceinte à porter. En somme, aucune excuse à faire valoir pour le retarder à ce rendez-vous qui lui cassait les pieds.

L'argenté leva alors les yeux au ciel et décida que ce ciel valait bien la peine d'être admirer quelques secondes. « Le pauvre, on ne pense jamais à lui » se mit-il à penser cela fait il se dit que l'impatience du 3eme Hokage ne valait pas son légendaire retard et resta plusieurs minutes ainsi prostré avant de reprendre sa route.

Une fois devant la porte de l'Hokage, il frappa trois brefs coups puis entra sans attendre de réponse.

Le vieux singe se tenait devant sa fenêtre, comme d'habitude me diriez-vous, sauf qu'il régnait dans la pièce une appréhension digne des plus grands chefs d'œuvres hollywoodiens.

« - Maître Hokage ?

- Kakashi, te voila. Tu es bien ponctuel ce matin, j'avais pourtant calculé mon coup en te donnant deux heures d'avance.

Ces mots avaient été prononcés avec sourire et bienveillance et pourtant quelque chose sonnait faux dans ce calme et cette tranquillité. Le vieil homme désigna une chaise au Jounin qui s'y installa sans hâte.

L'Hokage plongea son regard dans l'œil de Kakashi, recherchant vainement une émotion. Il soupira longuement avant de lâcher ce nom destructeur.

- Aiko.

6 ans que ce nom n'était plus venu le hanter.

Le vieux singe eut l'honneur de voir Kakashi Hatake perdre contrôle de son calme le temps d'un dixième de seconde. D'un geste qu'il voulait calme, il attrapa la feuille de rapport qui se trouvait devant lui. Ce fut la bouche sèche que Sarutobi continua, le regard rivé sur le papier qu'il tenait entre les mains.

- On l'a enfin localisé.

A cet instant Kakashi Hatake avait plusieurs solutions pour calmer ses nerfs. Néanmoins il choisit l'une des plus lâche ; le sarcasme.