Aiko Tome 1 : Le temps sans retour

Chapitre 19 : Oh Jalousie, douce amertume de l'amour...

NdA : Non, je ne prend pas les remarques sur le titre

P.D.V. Iruka

Si je ne suis pas trop en colère contre Kakashi ?

Nooon...

Ou que très légèrement, c'est vrai que c'est courant de se retrouver d'apprendre que son petit copain se trouve à l'hôpital parce qu'il s'est endormit dans un bassin remplis d'eau chaude.

Je relevais ma tête pour laisser mon regard glisser sur la blanche et vide chambre d'hôpital qu'occupait Kakashi.

Mon bel endormit se trouvait justement devant moi, allongé dans un lit tout aussi blanc que le reste de la chambre, branché à une foultitude de machines vérifiant sa respiration, son rythme cardiaque et sa température car non seulement content de s'être à demi noyé, il en avait profiter pour entrer en hyperventilation.

En soit, Kakashi allait bien ; on lui avait retiré toute l'eau qui se trouvait dans ses poumons et avait fait descendre sa température. Non, si le bel argenté qui me servait occasionnellement de petit copain se trouvait ici c'était simplement pour le garder en observation.

Je soupirais une nouvelle fois en regardant le soleil se coucher derrière la baie vitrée. Nos élèves étaient venus passer s'assurer de l'état de santé de leur Senseï, ils avaient aussi rapporté sa veste, étrangement lourde pour un simple vêtement.

Mon regard passa rapidement sur cette fameuse veste, tentant d'oublier ce qui se chuchotait dans les rues de Konoha depuis deux semaines déjà.

Comme si cela fut en dehors de ma volonté, je me retrouvais à détailler des yeux le fin et beau visage de mon amour endormit, un étrange sentiment au cœur.

Ce n'était pas de l'inquiétude, il était tiré d'affaire et je connaissais suffisamment Kakashi pour savoir qu'il ne mourrait pas de noyade dans un bain public.

Nouveau soupir de ma part...

Non, ce sentiment ressemblait à l'amour, seulement, il était moins pur moins enivrant, moins doux. C'était comme de la peur doublée d'un certain énervement contre cet être que j'aimais tant.

Comme si je ne voulais pas le perdre et que cela dépendait uniquement de lui. Ce pincement constant au cœur depuis cette nuit de festival, cette amertume qui laissait dans mon esprit un arrière gout à chaque baiser qu'il m'octroyait. Cet agacement qui s'emparait de moi dés qu'il souriait à une autre personne que moi, cette envie de crier pour retenir à jamais son attention tout en désirant le frapper pour une raison que j'ignorais.

Comme si cela était...de la jalousie ?

Un rire nerveux s'échappa de ma gorge.

Moi ? Iruka Umino, jaloux ?

De qui pouvais-je donc bien être jaloux ?

Je secouais la tête. Cela ne servirait à rien de me voiler la face, j'étais jaloux.

Cela avait commencé lorsque Kakashi avait disparut en plein Festival en compagnie d'une magnifique et jeune fille. Je ne m'en étais pas f ait ; nombreuses étaient les fangirls qui tournaient autour de mon bel argenté.

Il était alors revenu quelque heure plus tard, le regard lointain et entre les mains une broche d'acier.

Un détail m'avait surprit ; il avait immédiatement caché l'objet, comme si n'eut fallu que je le vois.

Entre temps Gaï était venu me voir pour me demander si Kakashi était revenu, le ninja aux gros sourcils cherchait mon amant pour le défier, celui s'étant barré pour retrouver la jeune fille qui avait apparemment disparut.