Chapitre 29 : Dragon lunaire

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P.D.V. Itachi

Ce fut le doux froissement de la soie qui me tira en douceur de mon profond sommeil et la première image qui me fut de voir en cette grise matinée d'automne fut celle de mon Aiko, cheveux encore lâchés accrochant son soutien-gorge. Étant de dos, elle ne put me savoir éveillé ce qui me permis de la détailler davantage en détail.

La pâle lumière se déversant par le store vénitien striait son corps d'ombre et de clarté, n'épargnant que sa blanche chevelure coulant sur elle.

Une fois ses blanches courbes avalées par ce tissu si méprisable qu'était le soutien-gorge elle se redressa pour se diriger vers les portes coulissantes de l'armoire et en sortir plusieurs vêtements dont je ne parvenais à définir la nature.

Soudain, mon Aiko se retourna légèrement, me faisant entrevoir sur ses fines lèvres un semblant de sourire.

- Tu vas rester longtemps à me contempler ainsi ?

Je me mis davantage de côté pour profiter de ce jeu d'ombre et de lumière qui se faisait sur elle.

- Jusqu'à la dernière couche de tissu...

Ma petite fée s'approcha du lit et y déposa les vêtements qu'elle avait sélectionnés. J'y reconnu l'habituelle cape de l'Akatsuki, une haute jupe blanche à double pan et un haut sans manches moulant.

Elle se pencha au-dessus de moi pour m'embrasser avec légèreté mes lèvres puis voulu se retirer sans prendre en compte ma frustration. Ainsi je crochetais sa nuque pour faire pression contre ses lèvres de velours, entrouvrant ces barrières de chaires pour y insérer ma langue.

Son gémissement fut étouffé par la langueur de notre baisé passionné et d'un bras ferme je l'attirais davantage contre moi.

-Itachi...

Une fois contre mon torse elle mit fin au baiser et alors que je la renversais sur le dos, mon Aiko posa fermement sa main sur mon buste et, yeux dans les yeux ;

- Laisse-moi partir...

Face à mon manque de réaction, elle se décala par elle-même avant de s'assoir sur le bord du lit, j'enserrais sa taille de mes bras puis posais mon menton sur son épaule caressa son ventre qui commençait à se rebondir.

- Tu reviendras.

Ce n'était pas une question, non, un ordre et ma belle frissonna sous cette froide intonation.

- Non, je vais mourir sous les coups d'un ninja pervers te faisant ainsi perdre ta femme, ta petite cousine, ta pupille et ton enfant à naître.

Mes yeux se fermèrent sous l'impact de son sarcasme, elle dénoua mes mains autour d'elle avant de s'échapper de mon étreinte.

Je ne répliquais rien, la regardant enfiler le haut noir sans manches puis attacher autour de sa jambe gauche une discrète pochette à kunaï qui bientôt fut recouvert du premier pan de sa haute jupe enroulée autour de sa taille par un simple obi noir à nœud coulant.

Enfin ma belle enfila son masque noir, recouvrant ainsi sa beauté, puis elle monta ses cheveux en deux chignons parfaitement symétriques à l'aide de deux rubans rouges et ceintura à son coté un katana blanc et noir d'où coulaient deux pompons rouges sang.

Et, sous mon regard de plus en plus ombragé, le rouge et noir manteau de l'Akatsuki vint totalement recouvrir sa peau.

Aiko voulut s'en aller, j'eu cependant le temps d'attraper son poignet.

- Attends.

Parole froide pour comportement froid, nous n'étions pas des Uchiwa pour rien.

Je me levais du lit, revêtu d'un simple pantalon noir, sa main toujours emprisonnée dans la mienne.

Puis, plus doucement ;

- Laisse-moi t'accompagner jusqu'à la porte.

Mon ange acquiesça de la tête avant de glisser son bras pour entrelacer nos doigts.

Le matin était jeune, pourtant il ne restait presque plus personne dans le QG de l'Akatsuki à part Hidan et Sasori. Nos pas résonnaient sur le bois dans le long couloir central, passant devant diverses grandes pièces ouvertes d'entrainement, de repos, de savoir ou encore de vie commune.

Dehors, le soleil déchirait peu à peu les voiles de brumes sans pour autant réchauffer la terre encore froide de la nuit.

D'un mouvement sec, je fis tomber Aiko dans mes bras profitant ainsi de sa chaleur corporelle. Le katana claqua contre sa jambe tout comme les kunaïs dans sa pochette.

Ce fut avec difficulté que je résistais à l'envie de dénouer ses cheveux, les préférant lâchés et, la bouche sèche, je commençais.

- Je n'ai pas de conseil à te donner, tu le sais aussi bien que moi.

Le vent se leva, soulevant ainsi les pans du noir manteau de ma belle qui avait fermé les yeux.

- Ne l'utilise pas...

Pas un ordre, une plainte et à son entente, Aiko s'écarta de moi avant de prendre mon visage en coupe et abandonna un léger baiser sur mes lèvres.

- Je reviendrais vite.

Aiko mit son chapeau à large bord, la rendant encore davantage méconnaissable, puis en un murmure ;

- Et vivante si possible.

Elle forma alors avec ses mains une foulée de signe, concentrant alors autour d'elle tous les vents usant ainsi l'une de ses techniques ; L'Empire des Vents d'où sa nature de chakra ; Fûton.

La dernière chose que je pus voir fut son Katana scellé par ce pompon rouge, je grimaçais à sa vue.

Cette arme ne devait être dégainée quand cas d'extrême urgence, Aiko en userait sans aucun doute ; Jiraya était un cas d'extrême urgence, Kisame et moi-même ayons préféré fuir que de l'affronter en deux à un.

Pain n'était pas suicidaire ni sadique, s'il envoyait Aiko se battre c'était bien pour quelque chose et ce quelque chose ne me plaisait vraiment pas.

Car ma petite fée, de plus de ses propres techniques, possédait comme seconde maitrise de chakra le Kâton. Aiko avait appris et assimilée une bonne partie de mes techniques avant de les peaufiner à l'aide de son propre sharingan ressemblant fortement au mien. Elle ne l'avait pas plus désiré que moi, c'était en m'accompagnant en mission qu'elle les avait progressivement copiée une à une. Le Kaléidoscope Hypnotique du sharingan n'avait plus de secret pour elle tout comme les arcades lunaires et la lumière céleste.

Mais ce n'était pas pour cela que Pain l'envoyait, tout cela j'en étais capable et même plus. Non, c'était pour la Tatsuki qu'il la mandait en mission.

Ce Katana avait la particularité d'annuler ou de renvoyer toutes les sortes d'attaques physiques et psychique qu'il pouvait exister et de trancher toute matière. Ca c'était seulement non dégainé et cette simple utilisation engendrait chez l'utilisateur une demande de quantité astronomique de chakra rien que pour mouvoir le katana.

Cette lame appartenait à une branche moindre du clan Uchiwa et seul un Uchiwa de cette branche secondaire pouvait en faire l'usage. Leiko n'avait pas apprit à s'en servir et l'avait cachée dans ses appartements, j'avais estimé qu'elle appartenait de droit à Aiko qui  sut rapidement mouvoir cette lame.

Seulement, dégainée, personne ne savait ce que l'on voyait exactement dans le reflet de la Tatsuki ni ce qu'ôtait son tranchant car personne, je dis bien personne, n'a survécu à son usage.

NdA (vous n'en avez pas marre de moi parfois ?) : hm,  hm, hm....ce n'est pas parce qu'Aiko a une épéedelamortquitue (parce que généralement la mort tue SAUF quand on s'appelle Orochimaru ou Jésus) qu'elle est une Mary Sue....Voilà, j'ai dis ce que je voulais dire, sur ce, PLEIN DE KISS KISS !

Aiko  Tome 1 : Le temps sans retourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant