Chapitre 8 : Le chant de la pluie

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NdA : Okay. Je ne respecte même pas mes propres dates de publication mais bon, entre le boulot, la routine et le confinement on a le temps de se faire chier. DONC j'ai décidé que chaque jour un (ou deux quand l'ennuie est mortel) chapitre sortira à n'importe quelle heure. Kiss kiss !

P.S : Le média c'est toujours parce qu'Itachou est BOOOOOOOO (ouais, je ferais mieux de me casser -_-")

P.D.V. Kakashi // Konoha // 17 ans plus tôt

Ce jour là, ciel ne pleurait pas que des larmes, mais aussi des surprises.

La première qui m'éclaboussa de son étonnement fut de trouver Itachi Uchiwa trempé d'eau roulé en boule sur mon palier contre la porte à mon retour de mission.

Je m'en souviendrais surement toute ma vie car l'image de ce petit garçon aux lourdes mèches dégoulinantes d'eau était si touchante que j'en oubliais sur l'instant le vent froid qui me fouettait le visage.

Ses yeux étaient rivés sur ce que je crus tout d'abord être une cape de velours roulée en boule. Ainsi je ne saisis pas pourquoi il ne l'enfilait pas et ce qu'il faisait là.

Je ne sais plus ce qui me mit la puce à l'oreille, quoi qu'il en soit, ce fut le tour de la deuxième surprise de me mouiller de ses eaux.

C'était une toute petite fille aux cheveux d'un blanc pur qui dormait blottie contre le jeune Uchiwa. Elle ne devait avoir guère plus d'un mois d'existence ce qui faisait d'aujourd'hui le 21 juin.

Tout s'illumina dans mon esprit, c'était bel et bien ma fille que le petit garçon était venu m'apporter.

La troisième tomba très peu de temps après la deuxième ; je ne me serais jamais douté qu'Itachi prendrait sa mission autant à cœur et commencerait aussi tôt !

-C'est bon, vous l'avez assez admirée où vous voulez attendre un peu avant que je vous la passe.

Cette voix était d'une neutralité à en faire pâlir un gris et pourtant, je croyais y déceler une pointe d'amusement.

Ainsi, je me retrouvais bouche bée devant un Uchiwa sous la pluie.

Coup dur pour l'orgueil.

- Tiens la s'il te plait le temps que j'ouvre la porte.

Et son regard répondit « -Ce n'est pas cela qui va me déranger ».

En un rapide coup d'œil je compris plusieurs choses. Que Fugaku ne me laisserait pas longtemps vivre si son gamin rentrait aussi mouillé chez lui, que je pouvais m'estimer heureux si mon enfant ne tombait pas malade et qu'elle était la plus mignonne des petites filles que je n'ai jamais vu.

Quand j'eu donc tourné la serrure et ouvert la porte, Itachi me tendit à bout de bras la petite fille encore endormie, le regard tourné vers le coté, presque gêné. Plus tard je me rendrais compte que c'était de lui dont provenait ce pli récurent chez Sasuke.

- Tu penses sincèrement que je vais te laisser repartir aussi trempé ?

Il me jeta un drôle de regard, presque touché dans son égo. Puis, aussi soudainement que cela, un pâle sourire prit place sur ses lèvres, comme s'il s'était remémoré qu'il s'ennuyait profondément. Itachi resserra dons sa prise autour du bébé et entra avec précaution dans le petit appartement que j'occupais.

Aiko  Tome 1 : Le temps sans retourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant