Aiko Tome 1 : Le temps sans retour

Chapitre 23 : Promesse

Nda : bon, faut pas mentir dans la vie alors j'avoue que j'ai ellipsé la mort de Sarutobi mais en même temps, à quoi ça sert de décrire un combat existant déjà alors qu'on ne sait pas décrire de combat ! Mais je vous rassure, quand le combat est imposé par le scénario je le fais et bien !

P.D.V. Kakashi

Il pleuvait.

Comme si le ciel lui-même déplorait cette mort.

Ainsi notre quatrième Hokage avait fini par succomber sous les coups de son renégat d'élève, nous faisant perdre un de nos repères des plus stables.

Cette pensée en entraina une autre sous les lourdes gouttes d'eaux qui imbibaient petit à petit nos noirs vêtements de deuil ; c'était peut-être ce lourd sentiment qu'avait voulu éviter Aiko en suivant Itachi.

Mais pourquoi donc penser à elle dans un moment pareil ? Peut-être parce que l'assassin de notre Hokage était directement lié à elle ?

Je secouais doucement la tête sous les regards étonnés d'Iruka et de mes Chûnin.

- Que se passe-t-il sous ta chevelure d'argent pour que tu nies ainsi de la tête ?

Cette question, discrètement posée par mon amant tout autant abattu que les autres, m'arracha un semblant de sourir.

- Je me pose des questions sans grand intérêt...

Il m'attrapa doucement la main avant de la serrer avec amour.

- Je ne pense pas, elles t'absorbent bien trop pour être l'être.

Je ne répondis rien, après ce qu'il s'était passé je ne savais plus trop ce qu'elle était pour moi.

Mon regard dériva sur mes élèves, défilant un à un devant le cercueil pour y déposer une fleur, Yamiko serrant la main de Sakura avant d'aller y poser la sienne.

Je ne pouvais voir à travers le tissu la marque maudite sur le cou de Sasuke, pourtant cela ne m'empêchais pas de ressentir tout le chakra qui s'en dégageait tant il était puissant.

- Il résistera, ne t'en fais pas...

Je tournais un regard faussement amusé à mon petit maître d'académie.

- Tu as fini par faire ce que tu détestes ; mentir...

Et pour preuve, ce fut bel et bien de la culpabilité qui se lisait dans son regard au lieu d'un habituel énervement.

Une fois la cérémonie terminée, j'emmenais Iruka avec moi à travers les rues de Konoha jusqu'à chez lui où j'avais désormais l'habitude de dormir. Il se laissa faire, peut-être trop démoralisé pour protester.

Là, je le déposais sur le canapé avant d'aller faire chauffer de l'eau pour le thé et d'attraper dans l'un des nombreux placards de sa cuisine un paquet de mochis matcha.

Je négligeais sans doute mon rôle de senseï mais il fallait bien que je m'occupe de l'une des personnes les plus importantes de ma vie.

Après avoir doucement siroté le thé en silence, je fis allonger Iruka sur mes genoux avant de passer ma main dans ses cheveux au préalable détachés.

- Ca va ?

Il leva ses yeux vers moi, un tantinet énervé.

- Tu as l'impression que oui ?

Je l'embrassais avec douceur avant de lui répondre.

- Le sarcasme te va mal, de plus il appartient aux Hatake.