Aiko Tome 1 : Le temps sans retour

Chapitre 31 : Combat de minuit

P.D.V. Omniscient

Cela allait faire trois heures que la lune s'était levée, six que l'étrange binôme formé du légendaire Sannin et d'un petit blond hyperactif s'était installé au centre d'une clairière éclairée par la lune et une que les pans d'un noir manteau claquait silencieusement aux vents dans les hautes branche d'un arbre millénaire.

C'était une jeune femme qui attendait là haut, aussi patiente qu'immobile et silencieuse. Cela avait été terriblement facile pour elle de masquer sa présence au Sannin, tellement qu'elle avait du résister à l'envie de jouer un peu avec.

Aiko leva la tête vers les étoiles avant de se dévêtir de son chapeau à large bord pour mieux sentir le vent courir dans ses cheveux lâchés.

La jeune terroriste avait longuement attendu que le ninja pervers sous ses pieds s'endorme ainsi que son nouvel élève, chose qui s'était déroulée tardivement.

Un soupir muet s'échappa de ses lèvres, elle ne regrettait pas d'avoir accepté cette mission, c'était son rôle d'obéir aux ordres de son chef. Aiko n'avait pas faillit perdre sa vie pour une place de membre dont elle n'honorait même pas les obligations.

Sauf que cette fois-ci c'était différent. Non pas que la jeune Uchiwa Hatake craignait la mort, non, elle la redoutait pour le mal que la faucheuse causerait à son mari quand elle lui ôterait à la fois sa femme et son enfant à naître.

La jeune ninja passa avec lenteur son indexe sur le bois laqué de blanc de son katana, cette arme destructrice lui couterait la vie si elle la dégainait, chose qu'elle devait absolument éviter de faire.

Aiko rangea sa chevelure blanche sous son chapeau ; il était temps.

Avec silence, elle chuta de sa branche pour se poser sans bruit sur le sol face au petit blond.

L'Hatake n'hésita pas devant sa petite bouille angélique, elle ne songea même pas à l'enfant qu'elle portait elle-même et pour cause ; Aiko travaillait.

La belle s'agenouilla derrière le Kitsune pour lui nouer les mains, dos contre dos puis elle banda la vue de l'enfant à l'aide de son bandeau frontal gravé du signe de Konoha.

Naruto frissonna lorsque les froids doigts de la fille de son senseï parcoururent tour à tour sa nuque puis sa poitrine puis passèrent sous son nez pour vérifier qu'il dormait bien. (Aiko est une terroriste soigneuse)

Elle allait se relever quand tout à coup une voix s'éleva derrière elle.

P.D.V. Aiko

- Vous êtes bien naïfs, vous l'Akatsuki. Vous pensez réellement que je dormirais paisiblement tout en sachant pertinemment que cet enfant est en danger ?

Ces paroles prononcées, je me tournais vers le Sannin qui apparemment s'était éveillé.

Je faillis levers les yeux aux ciels ; il en avait fallu du bruit pour qu'il sorte de son sommeil... Puis, je les reposais sur mon futur ennemi toujours devant moi.

Si je pouvais le regarder en détail, Jiraya devait quant à lui se contenter du peu de peau que dévoilait que dévoilait le haut col du manteau de l'Akatsuki, le chapeau d'où tombait une foultitude de bandelettes complémenté de mon masque de soie noire ne lui facilitant pas la tâche. Ce qui ne l'empêcha pas de reluquer considérablement ma poitrine... (Dans le QG de l'Akatsuki, au même moment : - C'EST MON AIKO ! ON NE TOUCHE PAS A MON AIKO !/ -Mais oui, mais oui, c'est ça, amuse toi bien Itachi.../ -Heu, Kisame, on ne devrait pas le décrocher du lustre ?/ -Nan, laisse couler Hidan, il se calmera tout seul comme un grand...)