Aiko Tome 1 : Le temps sans retour

Chapitre 33 : Akai Ito

NdA  : Bon, il y a eut un  magnifique fanart  de                                                                                                   qui a soudainement décidé d'en refaire un parce qu'il était pas assez parfait selon elle, rolalala, les perfectionnistes... BREF je le retire le temps qu'elle m'en reponde un répondant à ses attentes ^^

P.D.V. Omniscient

Elle avait froid.

Très froid.

Sa vue s'était troublée il y avait longtemps déjà et pourtant elle croyait voir danser devant elle sa mère décédée depuis 7 années.

Sa main glissa le long de cette arme que le pompon rouge scellait toujours et un sourire déforma le tissu qui masquait son identité ; si elle avait échoué sa mission, elle rentrait en vie.

Une seconde coula avant que la jeune femme ne se rende compte de l'idiotie de sa pensée ; absolument rien ne lui prouvait qu'elle soit encore en vie lorsqu'elle passerait le pas de la porte ni qu'elle le passerait tout court.

- J'ai froid...

Ces mots formèrent dans le velours noir de la nuit un nuage de blancheur qui alla se perdre dans l'immensité étoilée. Aiko rejeta sa tête en arrière contre le froid et dur tronc de l'arbre ; s'endormir c'était mourir mais se lever c'était souffrir.

La belle sentit quelque chose de froid et de doux se liquéfier sur le bout de son nez, il neigeait. Le ciel fut bientôt peuplé de ces poussières d'étoiles, recouvrant ainsi la terre d'une blanche et poudreuse couche glacée.

Une larme de sang roula sur la joue d'Aiko avant de venir tâcher de son rouge l'herbe blanchissante. Elle fut bientôt suivit d'une autre qui de son chemin pourpre vint défigurer le visage si pâle de la jeune femme.

- Si froid...

Aiko allait définitivement sombrer dans un sommeil sans retour lorsque ces quelques mots résonnèrent en son esprit « -Tu reviendras »

C'était un puissant ordre donné par l'être qu'elle aimait le plus au monde et de ses mots, il parvint à décoller ses paupières closent et givrées par le sang qui s'était écoulé.

Alors, puisant dans le tréfonds d'elle-même, la jeune femme se leva de son arbre pour continuer son ultime marche.

Blanche sur blanc et derrière elle trainait une longue coulée sang.

P.D.V. Itachi

Il me suffit d'un regard vers la fenêtre pour comprendre d'où venait la soudaine excitation d'un Tobi hurlant à travers tout le QG suivit d'un Zetsu apparemment dans le même état. Et pour cause : c'était la première neige de l'année.

- Itachi ?

Je levais les yeux de ma tasse pour les plonger dans ceux de Pain, puis, d'un ton morne ;

- Oui ?

Notre Boss ne me sourit pas niaisement tout en me rassurant sur l'état de ma femme, il ne posa pas non plus sa main sur mon épaule pour me déblatérer tout un pan de mensonge. Non, il resta lui-même.

- Elle devrait être rentrée ?

D'un geste calme je reposais le contenant vide puis me relevais ; sentant de loin l'odeur désastreuse de la cuisine de Konan. Apparemment l'aide d'Hidan et Kakuzu n'avait pas arrangé grand-chose.