D I A M O N D S

23° Désir et sentiments

Chapitre à lire avec la musique pour plus d'intensité.

/!\ Chapitre un peu plus explicite que les autres.

...

Sélène

La lumière de la lune transperçait les verres des fenêtres, se réfractant sur nos visages. L'halo de l'éternel.

Dante me surplombait. Son regard était perçant, et je frissonnais sous ses yeux. J'étais nue sous lui, et en un clin d'œil, j'étais à lui.

Sa bouche me baisait. Ses lèvres s'éprenaient des miennes avec une ardeur délicieuse. Je fermais les yeux, me délectant de la brûlure de ses baisers contre ma bouche, ma clavicule, mon corps.

Il dansait et valsait en moi à la manière d'un maître d'orchestre, commandant à tout mon corps d'exploser sous son contact.

Et soudain, je me mordais les lèvres, retenant un cri.

- Dante ... murmurais-je.

Un sourire traversa ses lèvres tandis qu'il continuait ses mouvements. Et alors, je fus frappée. Frappée par l'évidence. Là, sous la lumière lunaire, il resplendissait. Ses cheveux noirs tombaient sur ses yeux, et ils brillaient. Je crus y voir les étoiles. Il était magnifique, et je gravais cet instant à jamais dans ma mémoire.

La Dolce Vita!

Mes seins tressautaient sous son rythme et je tremblais de ses mouvements. Je serrais brutalement les draps, rejetant la tête en arrière.

Oh.

Dieu.

- Oh, Dante ...

Et ce fut fulgurant, foudroyant. Mon corps entier fut traversé de tremblements, envahit d'un flot indescriptible. Je volais, lévitant au dessus du matelas, extasiée.

Dante se retira de moi et me lança un énorme sourire.

Ma poitrine se soulevait sous ma respiration saccadée tandis que je sentais un mince filet de transpiration.

Il faisait incroyablement chaud malgré l'heure tardive - presque matinale.

- Ne m'oublie pas, Sélène.

Et ses mots me revinrent, violents : « Je t'aime. »

Je fus prise d'un sursaut lorsque je sentis sa bouche contre mon ventre. Une chaleur me submergea. Dante parsemait mon bas ventre de baisers, et il descendait, toujours plus, vers mon intimité.

Lentement, il écarta mes jambes et déposa des baisers sur l'intérieur de mes cuisses. Puis, il embrassa mon intimité avec une douceur qui me fit gémir. Sa langue se mouvait en moi, et je ne tenais plus, dévorée par les émotions.

Je passais ma main dans ses cheveux, tremblante, tandis que je le sentais en moi. J'avais l'impression de me disloquer sous les martèlements du plaisir, qui me déchirait, violent.

Sa langue était le foyer qui déclenchait un brasier en moi. Et c'était incroyablement érotique, de le voir s'évertuer en moi.