Hoenn, à la croisée des natures [Inachevé]

Chapitre 1 : L'envol (3/3) 🏡

En entrant dans sa nouvelle maison, Brice reconnaît la voisine assise en face de sa mère, buvant un café autour de la table de la salle à manger. À côté d'Élaine, Brice remarque la présence d'une jeune fille à la peau claire et aux cheveux châtain assez courts. Deux longues mèches dépassent d'un bandeau rouge et blanc noué sur la tête, elle semble avoir le même âge que lui. Il en déduit que ce doit être Flora. Celle-ci se lève et se présente :

— Enchantée ! Je suis Flora, ta nouvelle voisine ! Alors c'est toi le fils de Norman ?

— Enchanté. Oui, je m'appelle Brice. Je ne pensais pas que toute votre famille connaissait mon père, répond le jeune garçon encore déconcerté par les mots prononcés par Élaine lui revenant en tête, mais Flora le coupe dans son embarras.

— J'aimerais beaucoup t'accompagner pendant ton voyage ! Je ne veux pas affronter les champions d'arènes qui permettent de se rendre au siège de la ligue de Hoenn, j'aimerais juste beaucoup voyager pour aider mon père dans ses recherches, et j'ai pensé que voyager avec quelqu'un serait plus agréable que voyager seul. Je sais qu'on ne se connaît pas, je voulais juste te poser la question, dit-elle plus timidement.

— J'apprécierais beaucoup que tu m'accompagnes à vrai dire, ça me soulagerait d'avoir quelqu'un qui est là en cas de problème, avoue-t-il.

— Alors espérons que l'on s'entende bien ! reprend-elle de vive voix.

— J'ai l'impression que c'est le cas pour l'instant ! remarque Caroline.

Les deux adolescents émettent un petit rire bref et discret. Brice reprend la parole tout en sentant sa Pokéball bougée légèrement, contenant son Gobou qui s'était finalement endormi :

— Je ferai mon possible pour que tout se passe bien.

— Il commence à se faire tard, remarque Élaine. Nous allons vous laisser vous installer tranquillement tandis que nous allons rentrer chez nous, j'ai du linge à ramasser !

Les deux familles se saluent et chacune des mères souhaite un « bon courage » à l'enfant de l'autre.

— Nous partirons demain à l'aube ! ajoute Flora avant de quitter la maison.

— Maman ! Regarde le Pokémon que m'a donné le professeur Seko !

Il lance la Pokéball qu'il tenait dans sa main et le Gobou en sort en sautillant dans la maison. Caroline le trouve adorable. Elle profitera de cette soirée pour passer du temps avec son fils puisqu'elle ne le reverra pas demain matin. Elle commence son travail demain tôt dans la journée en tant que fleuriste, non loin d'une grande ville. Brice pourra sûrement la croiser là-bas lors de son voyage.

La douce musique du réveil résonne dans la chambre de Brice. Celui-ci ouvre alors tranquillement les yeux, allongé sur le dos, puis prend quelques secondes pour comprendre qu'il est réveillé. Gobou dort encore, à côté de son dresseur. Ce dernier le prend et le pose sur la chaise juste à côté du lit en remarquant un filet de bave reliant la bouche de son Pokémon et le drap. Puis, d'un bond, Brice se lève et court jusqu'à sa fenêtre. Il ouvre le rideau d'un grand geste de la main comme la veille, lorsqu'il découvrait sa chambre, et contemple ce qui est perceptible de Bourg-en-vol ainsi que le soleil levant resplendissant. La lumière de l'astre s'infiltre dans toute la pièce. Brice se laisse tomber sur sa peluche Ronflex et laisse dégager de sa bouche un souffle de satisfaction. La lumière du nouveau jour réussit à réveiller le petit Gobou alors éblouit qui se faufile sous l'oreiller.

Le grand jour est enfin arrivé, ce jour où Brice va prendre son envol et va enfin devenir un dresseur Pokémon. Le jeune homme descend les escaliers suivit de son Pokémon encore un peu somnolent. Brice ouvre le réfrigérateur pour voir ce qu'il pourrait manger ce matin, quelque chose de consistant pour survivre au début de l'aventure. Il repère également la nourriture que sa mère a dû acheter hier pour Gobou. Après avoir donné à manger à son Pokémon, le tout jeune dresseur s'installe sur le canapé à côté de celui-ci. En posant son déjeuner sur la table basse du salon, Brice trouve une feuille de papier à sa destination. Il reconnaît l'écriture de sa mère :