Pensées

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Mozart

Je suis très amoureux de Constance mais j'avais la boule au ventre depuis un moment. En effet, mon père m'avait envoyé une lettre. Il m'a strictement interdit d'épouser Constance Weber quelque soit le prix à payé. Je le lui ai envoyé une lettre lui disant que je vais tout de même l'épouser. Quand à Nannerl, ma grande soeur, était fière de ma réussite pour L'enlèvement aux Sérails. D'ailleurs, cela m'a permis de me rapprocher du fameux maître de La Chapelle Impériale, Antonio Salieri. Je pensais que c'était un simple jaloux de mon talent, mais je vois en lui comme une solitude pesante. Et j'ai l'impression que depuis un moment, il devient un peu plus extravertie avec moi. Je pense souvent à lui, j'aimerai le faire sourire un jour. Non, pas un sourire excentrique d'aristocrate... je veux voir son véritable sourire, un sourire signifiant la joie, la passion, l'amour. Je plains les femmes qui ont du le côtoyer ces dernières années. Car d'après mes nouvelles, il est toujours célibataire. 
Cela fait déjà un mois et une semaine que je travaille avec lui, et dans un mois je vais épouser Stanzie (oui c'est son surnom). Cependant, je ne peux m'empêcher de penser à la voix froide mais à la fois douce d'Antonio Salieri. Non, je ne pense pas aimer les hommes. J'ai embrassé une fois un garde de Colloredo à Salzbourg et pour être honnête, son haleine méritait d'être nettoyée....
Enfin bref, Salieri est un bon ami, Constance Weber est ma promise et je vais jouer pour l'empereur. Un point c'est tout.
Néanmoins, j'ai peur de revoir mon père...

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