Ressentis

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Constance

Nous sommes le matin après la nouvelle. Je vais être maman. Après 2 mois de mariage de me rend compte que je suis enceinte. Normalement, ça n'aurait pas été étonnant après toutes les nuits que Wolfie et moi avions passé ensemble, néanmoins... je suis ce genre de personne qui s'imagine être jeune toute sa vie et ne pas avoir d'enfants.
Je suis capable de gérer cela mais j'en doute pour Wolfgang.
Je me levais de mon lit pour regarder ce qu'il faisait. Il était assis sur son bureau entrain d'écrire... travaillait-il ?

« Wolfie, que fais-tu ? » lui demandais-je en me rapprochant.

Il soupira:

« J'écris pour annoncer la nouvelle à mon père et à Nannerl... »puis il se tourna vers moi. « Et ça va mieux ? »

Je le rassurais en lui souriant:

« Ne t'en fais pas je vais mieux... »

Il prit ma main et l'embrassa à plusieurs reprises. Il se leva et me serra dans ses bras:

« Je t'aime, tu le sais Constance ...? »

Il semblait triste... comme s'il avait fait quelque chose de grave... Serait-ce l'émotion ? La peur ..? Je sais qu'il n'a pas fait de bêtises mis à part la veste qu'il a acheté ce matin. Je me suis blottie contre lui puis, nous avons tous deux finis par nous retrouver sur le canapé. Après plusieurs baisers répétés, des rires et des « je t'aime », un petit blanc s'installa. De nouveau, je le voyais le regard pensif...

« Ça ne va pas Wolfie ? »

Il respirait doucement et ses pupilles se dirigeait vers mon regard, il me souriait:

« Tout va bien ma Constance... c'est euh.... heh... la nouvelle !! » il prit les deux mains. « Écoute je... mmh... ce n'étais pas réellement dans mes plans de fonder une famille... et l'apprendre comme ça m'a chamboulé.Mais, je te promet que je serais le meilleur père qui soit !! »

Je sentais qu'il voulait me dire quelque chose mais qu'il n'osait pas, je n'y prêtais pas réellement attention:

« De même tu sais, nous sommes bien que tous les deux, mais nous devrons faire avec Wolfie... Et puis d'un côté, avoir un enfant de toi et seulement toi me touche énormément... »

Il était un peu plus rassuré, ne sachant pas quoi dire, il me câlina si longtemps... je ne saurais le décrire. Je ressentais en cela de l'amour, de l'espoir, de la passion ....mais aussi une énorme culpabilité et de la tristesse...

Nous avons perdu pour l'histoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant