Nous avons perdu pour l'histoire

Sejour a Salzbourg 1/2

Nannerl

Ce fut une belle journée d'été à Salzbourg; les papillons allaient goûter au pollen des fleurs, les oiseaux chantaient à tue-tête et les insectes faisaient leur petite vie. Mais cette journée se devait d'être parfaite car Wolfgang et Constance vont arriver pour apaiser les tentions avec notre père...

J'étais dehors entrain de rêvasser jusqu'à ce que mon père, munie de sa canne pour marcher arrive vers moi:

« Je ne veux pas les voir. »

Son ton était froid et il semblait exténué...
Je me suis rapprochée de lui:

« Papa... fais un effort, je t'en priiiie... Wolfgang fait de son mieux tu le sais très bien... »

Il roulait des yeux:

« Je sais mais... le fait de voir cette maudite Weber me dégoûte. J'espère ne pas les voir avec ce... Raimund, c'est cela ? »

« Il est trop faible et trop jeune pour voyager... et cela ne se fait pas de parler comme ça d'un enfant. »

Il haussait les épaules puis... leva la tête. Il aperçu une voiture au loin.

« C'est Wolfgang ! » m'écriais-je.

Je me suis précipité pour arriver avant que la voiture soit près de notre maison, laissant ainsi père qui ne semblait pas motiver à y aller.

Une fois la voiture arrêté, j'ai vu Constance, belle jeune femme, descendre. Puis, mon frère.
Je les ai tout deux serré dans mes bras:

« Le trajet s'est bien passé ? »

«Oooooh tu sais je l'ai déjà fait plusieurs fois ! » ricanais notre cher compositeur.

« C'était ma fois un peu fatiguant, mais la vie est très belle ... » souriait Constance.

Des domestiques se sont emparés de leurs bagages pour les faire monter dans les chambres.

Puis, mon père est arrivé:

« Bonjour. »

Wolfgang essayait d'être souriant:

« Papa, tu m'as tellement manqué ! »

Il allait le serrer dans ses bras mais papa le repoussa doucement de sa main:

« Voyons... garde tes bonnes manières Wolfgang. »

Constance le voyait pour la première fois et ressorti une jolie sourire en faisant une révérence :

« Je suis heureuse de vous rencontrer monsieur Leopold Mozart... »

Il la regardait de haut puis se retourna en marchant. Ainsi, le sourire lumineux qu'elle lâchait disparu.
J'ai accueillis le couple et leurs ai proposé du thé, car le voyage devait être épuisant.

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Cela fait deux jours désormais que le couple est ici, et mon père ne leurs adressait point la parole... cela en devenait terrifiant. Néanmoins, je passais des journées avec les mariés en ville afin d'avoir de l'amusement. Nous faisions des achats et nous nous baladions auprès du lac qui a une magnifique vue sur la ville...
Je voyais Constance nerveuse... elle me disait que tout allait bien mais je sais qu'elle me cachait quelque chose. Mon frère non plus ne semblais pas très sereins, et l'ignorance de mon père empirait les choses.