Amitié ?

246 30 26
                                    

Mozart

Je m'ennuie ... comment peut-on être si barbant ? Je m'amusais faire des boules de papier en chantonnant. J'en lance une assez fort mais elle fit un rebond contre le mur avant d'arriver sur la tête de Maestro ! Il se mit à me lancer un regard si... sombre. Je pense que je devrais me calmer mais je continue à lui en lancer puisque c'est le seul moyen d'avoir son attention.

« Au lieu de faire l'enfant, monsieur Mozart, je pense que vous feriez mieux de  vous bouger pour la rédaction de L'Enlèvement aux Sérails. J'ai l'impression de tout faire. »

Eh bien, c'était froid, j'avais l'impression d'être en hiver ! Je sais très bien qu'il ne veut pas de moi, et pourtant, j'ai envie de le connaître un peu plus...

« Vous savez, moooooonsieur Salieri, toutes mes œuvres, sont dans ma tête. Et ne me rabaissez pas. Vous ne savez pas ce que j'ai traversé pour arriver jusqu'ici. Vous êtes né aristocrate sans le demander. Votre qualité n'est qu'un pur hasard. Par ailleurs, j'ai l'impression d'être en compagnie d'une statue de marbre, je ne sais comment vous arriver à vous amuser en tant que nobles... »

Cet individu était bouché bée. Il ne savait pas quoi ajouter, ignorait ce que j'avais dit et serait sont poignet gauche tout en écrivant de sa main droite.  Je pense avoir touché un point sensible, mais que voulez-vous ? Il faut le sortir de sa zone de confort pour faire face à ce qu'il est. Bon, je m'engage tout de même à l'aider. Je prend une feuille et une plume, je soupire :

« Excusez-moi je n'aurais p-. »

« Gardez les pour vous, cela ne m'a point touché. Mais comme je vous l'ai dit auparavant, restez à votre place et... tout ira bien entre nous. »

Comment peut-il prendre un air si impassible ? Il me fait presque peur. Mais au moins on réussit à communiquer, j'aimerai le connaître:

« Pouvons-nous être amis ?? »

« Non. »

« Meilleurs amis ? »

« Écoutez, nous sommes trop différent »

Je commençais à rire, on dirait ce genre de fille qui évite les discussions car elles sont trop timides, et Dieu seul sait que il en ai connut pleins !

« Maestro, Antonio, Salieri. Nous sommes musiciens, avons tous deux des objectifs, atteindre la gloire ! Tous les deux des femmes j'imagine ! »

« Je ne perds pas mon temps pour côtoyer des femmes, la musique est ma seule amie. »

« Attendez, signifierez-vous que vous êtes... »

Je commence à rire, je devrai me contrôler mais c'était trop tentant ! Il soupir simplement ! Je doute que cela soit réel bien sûr, enfin j'espère pour lui ! Mais j'aime le taquiner, cela en devient mignon ! Il se mit à me parler :

« Soit, devenons amis. A condition que vous me promettez d'arrêter de m'embêter... »

Enfin ! J'ai eu ce que je voulais entendre !

« Mais bien évidemment MON AMI ! »

Les heures passèrent, au final, on a réussit à se trouver de bons sujets de conversations, nous parlions de tout et de rien. J'espère passer plus de temps comme ca avec lui. Enfin, cela risque, l'écriture prend du temps !

Nous avons perdu pour l'histoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant