chapter twenty two

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Reïa était assise sur son lit, ne pouvant faire plus de cinq minutes debout, à cause de son mal.

Voilà déjà une bonne minute qu'elle avait appelée et il avait dit arriver.

Elle se regardait sans cesse et cette robe qu'elle ne croyait pas tape à l'œil, l'était maintenant, à cause de sa belle poitrine qui, en dévoilait trop et pas assez en même temps.

Cette robe lui allait vraiment, comme si elle avait été cousue sur mesure pour elle.

Elle s'étonnait toujours du fait qu'il ait pu trouver sa taille juste et aussi pour son sous-vêtement du bas.

Les chaussures aussi lui allèrent parfaitement et elle se demandait toujours comment il avait fait pour savoir tous ces petits détails sur elle.

Elle était perdue dans ses pensées, quand elle entendit une tape. Elle voulut répondre, mais une deuxième s'imposa et elle vit la porte s'ouvrir.

C'était lui.

Il était bien le seul à frapper ainsi et à entrer sans attendre de réponse. Quand elle sentit son parfum alors qu'il venait d'ouvrir la porte, elle ferma les yeux, comme pour aspirer ce parfum qu'il avait.

Il sentait tellement bon... remarqua-t-elle.

Elle ouvrit les yeux et ce qu'elle pouvait voir dans les yeux de celui en face d'elle, était le même regard qu'avait son médecin, qui la traitait comme un rat quand il voulait abuser d'elle.

Ce constat aurait dû lui faire renoncer à tout ceci et accepter plutôt la deuxième offre, mais, il y avait vraiment quelque chose qui la poussait à lui faire confiance.

Il la regardait comme un prédateur affamé, face à sa nourriture préféré... constata-t-elle

Et on dirait bien que c'est toi sa nourriture préférée... lui souffla cette nouvelle voix chaude en elle

Nevis la détaillait sans vergogne, alors qu'elle aussi le regardait.

Elle avait les cheveux attrapés en un chignon haut, mais avec les cheveux relâché, versant sur son épaule, qui atteignait le bas de son dos.

Elle en a des cheveux...

Il descendit donc et vit la chaîne en or qu'il lui avait offerte. Elle allait extrêmement avec cette couleur de porcelaine qu'avait sa peau. Il descendit de ce fait et s'arrêta sur cette poitrine... 

Les bras de la robe étant descendant, on pouvait très bien voir cette poitrine généreuse que la nature lui avait donnée. Cette poitrine était tout simplement divine et pouvait damner plus d'un saint... pensa-t-il.

Elle était certe belle déjà, mais cette robe la mettait réellement en valeur et cette belle couleur de peau blanche qu'elle avait maintenant, avec des rougeurs apparentes sur la joue.

Elle est plus que belle...

Aucune de ses maîtresses ne pouvait se comparer à elle, car contrairement à elles, Reïa était sans artifice et n'avait rien d'artificiel, même pas cette belle poitrine que tant de femmes cherchaient et pour laquelle, elles partaient toutes se faire opérer... se disait-il.

Il revint à lui lorsqu'il entendit un raclement de gorge. Il pouvait voir comment il la regardait. On aurait dit un drogué en face de la plus belle et bonne de toutes les drogues du monde entier

Il s'approcha donc d'elle, alors qu'elle essayait de se lever

- Bonsoir Reïa... la salua-t-il d'une voix maintenant rocailleuse

Détruite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant