chapter twenty nine

6.8K 557 4
                                    

Il faisait maintenant jour et Nevis s'en aperçut, grâce à la lumière du soleil filtrée par les rideaux du balcon.

La lumière était tamisée comme il le voulait et Reïa était sur lui à dormir comme un bébé.

Elle est si belle.

Il avait si bien dormi, comme si le fait de dormir prêt d'elle, était son remède à lui contre l'insomnie.

Hier, elle lui avait tout raconté, mais il restait un détail qu'il ne savait pas et qui le stressait un peu, parce que si elle répondait positivement à cette question, il ne répondrait plus de rien.

Il caressa le dos de Reïa alors qu'il pouvait voir de loin, les femmes de chambres déposer à manger sur la table à manger du salon sous son appel à lui et, s'en aller sans un regard pour eux.

Ils savaient tous très bien à quoi s'attendre si l'un était pris dans ce genre de choses. Chacun était payé pour un travail et travaillait donc pour ça et rien d'autre. Il avait été clair sur ça et le message était bien passé

Il était un peu dans ses pensées quand il vit Reïa se tourner et se retourner. Elle touchait son torse sans s'en rendre compte et lui, savourait tout simplement les mains toutes petites et douces de Reïa sur sa peau.

Reïa avait si bien dormi qu'elle-même se demandait pourquoi, avant de se rappeler des évènements d'hier. Elle ouvrit les yeux et tomba sur ces magnifiques pupilles bleu-noir qui savaient la capturer

- Bonjour reïa... dit Nevis de sa voix rauque

- Bonjour, dit simplement Reïa maintenant toute rouge de leur proximité

Nevis la voyant rougir, eût un sourire ravageur avant de se décider à parler

- Le petit déjeuner est prêt, venez... l'intimait-il

Il lui tendit la main et sans hésiter, elle la prit

Elle croyait qu'ils allaient déjeuner en bas, mais à la vue des mets sur la table, elle comprit qu'ils allaient manger dans sa chambre à elle.

Ses mains étaient si douces, remarqua-t-il, mais fit taire ses pensées et la guida tout doucement jusqu'à la table dressée pour eux.

Reïa s'aperçut que la lumière était tamisée, que lorsque Nevis alluma grâce à l'interrupteur fixé sur le mur

Elle-même ne savait pas que l'on pouvait tamiser la lumière et comme elle avait peur du noir, elle dormait avec la lumière allumée.

Pourtant, je pouvais ajuster. Quelle idiote je fais.

Nevis marchait lentement en profitant de ce toucher de Reïa, jusqu'à arriver à la table à manger et la fit asseoir sur les mêmes chaises qu'il avait importées d'Italie et qui se trouvait un peu partout où l'on pouvait manger

Ils mangèrent et discutaient tout le long du petit déjeuner comme un vieux couple. Seulement que lui, avait son costume et n'avait pu retirer que sa veste tandis qu'elle, portait son pull à lui.

- C'est bon... Dit difficilement Reïa qui n'arrivait plus à faire un geste

- Prenez ce dernier bout et c'est bon, renchérit Nevis

- Non... Non, vous allez finir par me soulever après tout ça, car je ne pourrai pas placer un pas devant l'autre, dit reïa en souriant, heureuse de le revoir en même temps, heureuse de passer ces moments avec lui.

- Ce n'est pas l'envie de le faire qui me manque...

Nevis croyait avoir pensé au dedans de lui-même, mais vu la tête qu'elle faisait maintenant et comment elle était rouge, sut qu'il avait parlé un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu et face à cette tête et les rougeurs de Reïa, il lui fit son souris charmeur et se leva, alors qu'elle passait une mèche invisible derrière son oreille en le regardant toute rouge.

- Prenez votre douche et reposez-vous un peu, je viendrai vous chercher pour vous faire visiter la maison, dit Nevis en lui embrassant la main avec une lenteur à en mettre toutes les femmes à un degré d'excitation explosif

Reïa ferma les yeux et sentant les lèvres de Nevis sur elle, put sentir encore une fois son intimité battre et serra les cuisses quand elle y senti une moiteur.

Une nouvelle sensation.

Nevis pouvait la voir serrer les cuisses et ayant réussi à mettre son corps sur le chemin voulu, la regarda alors qu'elle avait des taches de rousseur apparentes désormais et en descendant, il put voir de sa poitrine généreuse, les bouts qui pointaient même à travers son pull à lui.

Il sortit aussi vite qu'il le pouvait, car il savait qu'il ne pourrait pas résister à tout ce flux d'excitation.

Elle avait des envies de femme adulte maintenant, constata-t-il dans sa chambre, à retirer tous ses vêtements pour une douche bien froide en vue de faire descendre toutes ses excitations.

Reïa était dans la baignoire, les yeux fermés et les jambes serrés, à se rappeler ce qui s'était passé il y a de cela quelques minutes.

Elle était toute rouge et avait la poitrine lourde et ses frissons qui parcouraient tout son corps lorsqu'elle se rappelait de lui... De ce corps à en faire pâlir plus d'un. De ses lèvres fines. De cette voix chaude, lente, rauque... Et de ses touchés remplis de tendresse.

C'était à ne pas croire qu'un homme tel que lui, puisse avoir des gestes aussi tendres.

Elle ne savait pas ce qui se passait, mais avait envie de lui de la façon des grands, se dit-elle, toute rouge.

Elle se sentait un peu trop excitée et avait envie que de lui. Qu'il la touche d'une manière ou d'une autre...

Je désire la femme que vous êtes... lui avait-il dit hier. Elle se rappelait toutes leurs conversations et tout ce qu'il lui avait dit et si ça ne tenait qu'à son corps, elle aurait déjà sauté sur cette affirmation pour qu'il la touche, mais la raison s'y opposait formellement et le cœur lui demandait d'apprendre à le connaître un peu plus.

Et c'est ce que je vais faire maintenant.

Détruite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant