une noire pour le Cheikh

53 sauve mon frère

Désolée pour les fautes.

Nousayba et Oubty furent détacher à leur tour, Nousayba se pressa pour s'agenouiller devant ça sœur qui suffoquait.

Nana : je vais... Je vais mourir, toussote-t-elle.

Nousayba : non bien-sûr que non, tu vas te battre pour ton bébé et Éric, il t'attend tu sais. Répondit elle pleurant.

Nana : j'ai perdu beaucoup...beaucoup de sang Sayba. Dit-elle forçant un sourire sur son visage.

Nousayba : oui mais c'est pas ça qui t'empêchera de te battre. Sourit elle pleurant à son tour.

Nela : c'est bon je ne vous dérange pas ?

Nousayba enleva sa voile pour la déposée sur la blessure de sa sœur, lui demandant de faire pression sur elle enfin qu'elle ne perd pas encore plus de sang, puis se leva pour faire face à Nela.

Nousayba : puisque tu tue la première à refusée de se battre alors tue moi je ne me battrai pas avec Oubty.

Nela : si tu ne le fais pas je tue Oubty.

Nousayba : une belle salope c'est-ce que tu es.

Nela : comme si je ne le sais pas, sourit elle à Nousayba.

Oubty : et si c'est moi qui refuse de me battre ? Demande-t-elle attirant le regard de tout le monde vers elle, tu vas me tuer dans tout les cas, donc te gène pas.

Nela : si tu refuse humm, fait-elle réfléchissant, je tue Islem, ou non, Zoheir vu qu'il est déjà dans un sale état.

Islem : tu peux me tuer si tu veux, répond-t-il avec amertume à Nela, j'ai pas peur de mourir.

Nela : tout le monde a peur de mourir.

Islem : peut-être. Dit-il secouant sa tête, puis regarda Nousayba et Oubty. Ne vous battez pas elle nous tuera quoi qu'il arrive.

Nela : pourquoi faut-il qu'à chaque fois je sois obligée de vous forcer la main, demande-t-elle en regardant Oubty et Nousayba, vous l'auriez voulu, dit-elle avant de tiré deux balle sur le torse du roi.

Oubty courut de tout ses forces vers son frère avant de tomber à genoux à ses pieds, criant son nom. Islem lui laissa échapper ses larmes pour la première fois depuis qu'ils sont attachés. Nousayba, elle s'avança au ralenti vers Zoheir, et tombe à genoux, comme Oubty, à ses pieds. Elle n'arrivait pas à pleurer, quoi que, elle pleure déjà.

Nousayba : détache le, vite, il faut l'allonger, il perd trop de sang. Se pressa-t-elle de dire à Oubty comme si on venait de lui faire une révélation.

Elles le détachèrent pour l'allonger sur son dos.

Nousayba : hé Zoheir tu m'entends ? Regarde moi, Zoheir, reste éveillé. Reste avec moi, murmure-t-elle la dernière phrase.

Nela : vous voulez que je tue Islem aussi ?

Oubty : pourquoi ne pas me tuer moi ? Cria-t-elle en se relevant pour faire face à cette sorcière.

Nela : je veux que vous vous battez est-ce difficile à comprendre ? J'ai toujours détestée votre complicité, tu sais. Dit-elle comme une confession à la sœur du roi, avant de levé le ton pour continuer. J'étais là avant elle mais pourtant tu as préféré cette pétasse à moi. Crie-t-elle cette fois.

Oubty : je l'ai préféré à toi et alors ? Sérieux qui ne préférerait pas Nousayba à toi ?

Nela : je suis....

Elle n'y pas le temps de terminer sa phrase que la porte qui se trouvait derrière les chaises de Terek, Zoheir et Islem, s'ouvrit dans un bourdonnement sourd. Ils entendirent une sorte de boule de métal roulé sur le sol, mais alors qu'il réalisèrent que c'est une grenade, elle explosa créant un sifflement aigu, qui obligea tout ceux qui étaient dans la pièce à se tordre de douleur, couvrant leurs oreilles.