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Frottant son visage contre son oreiller, Nousayba ouvrit les yeux en s'étirant comme un chat. Elle fit craquer tout les os de son corps avant de se redresser et de sortir du lit. Elle partit dans la salle de bain pour prendre son bain, elle sortit après avoir finit de se lavé et fait son ablution. Elle partit vers son armoire, sortit un caftan blanc, bleu clair. Elle s'habilla et étala son tapis pour priée. Elle sortit de sa chambre après avoir finit. Longeant le couloir, elle croisa Oubty qui portait un jean noir déchiré, une chemise mâche long bleu nuit, des escarpins noir et un sac à main.

Nousayba : tu vas où de si bonne heure ?

Oubty : je sors avec une amie, répondit elle fouillant dans son sac à main.

Nousayba : je t'accompagne ?

Oubty : non tu restes, Zoheir ne veut pas que tu quittes le palais.

Elles descendent les escaliers, et Oubty partit de son côté alors que Nousayba partit dans le bureau du roi. Aujourd'hui c'est samedi et le roi travail à la maison. Elle entra sans frappé et partit s'assoir devant le roi qui avait la tête plonger dans ses dossiers.

Zoheir : qu'est-ce que tu me veux Terek ? Demande-t-il sans levé la tête.

Nousayba : c'est moi.

Zoheir lève enfin ses yeux sur Nousayba, soupire lourdement avant de refermé ses dossiers et se redresse pour s'adosser à son fauteuil.

Zoheir : tu as besoin de quelque chose ?

Nousayba : je veux sortir.

Zoheir : non, lâche-t-il sans ciller.

Nousayba : mais...

Zoheir : si tu n'as rien d'autres à ajouter, tu peux disposer.

Nousayba : vous n'avez pas le droit de me retenir ici, je ne suis pas un membre de votre famille que je sache.

Zoheir : peut être bien, mais je ne peux me permettre qu'il t'arrive quelque chose, je ne le supporterais  pas.

Nousayba : et pourquoi pas ? C'est pas comme si ça changerait quelque chose à votre vie.

Zoheir : je...., le roi soupire encore, il déposa ses coudes sur le bureau et joignit ses doigts. Nousayba, tu sais c'est quoi le pire entre nous ? C'est que je ne sais plus comment me comporté avec toi....., je t'ai.....je t'ai ouvert mon coeur croyant que tu allais m'accepter, voyant que Nousayba allait ouvrir la bouche, il se pressa de lui mettre un stop avant de continuer. Je sais que je t'ai fait du mal, que je t'ai détruit, tout ce que tu veux, mais ne croix tu pas qu'il est temps d'oublier et d'avancer ? Je t'aime Nousayba, je te l'ai dit tellement de fois, pourquoi ne veux tu toujours pas de moi ?

Nousayba : parce que vous ne me méritez pas, répondit elle du tic au tac.

Zoheir : je ne te mérite pas ? Demande-t-il dépassé par la réponse de la jeune nigérienne.

Nousayba : oui ! Vous ne me méritez pas. Croyez-vous vraiment qu'un homme tel que vous mérite d'être aimé ? Je ne crois pas moi. Vous savez ce que vous méritez ? De crevé telle l'ordure que vous êtes. Vous m'avez souillée, humiliée, détruite, et vous espériez que je vous pardonne tout sans même que vous ne me le demandiez ? Non, il n'en est pas question. Vous m'avez fait trop de mal pour que j'oublie aussi facilement.

Zoheir : tu compte me pardonner après ma mort ou jamais ?

Nousayba : je veux que vous souffrez comme moi. Je veux que vous vous maudissez de m'avoir fait autant souffrir. Dit elle de sa voix tout de suite devenu lourde à sortir.

une noire pour le CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant