Prologue : Partir là bas

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(Texte italique = elfique)

Être une princesse, c'est être parfaite en toute circonstance, et même plus si possible.

C'est ce que je suis... Enfin, ce que je m'efforce d'être plus précisément. La gentille petite fille qui sert de pot de fleur. Je suis là pour être belle et me taire, je sais que ce n'est pas juste, mais je le fait... Je le fait parce que je suis une peureuse, j'ai peur tout le temps.

Alors même que mes cheveux étaient déjà impeccablement soyeux et ne comportaient aucun nœud, je passais inlassablement la brosse nacrée dans mes long cheveux entre le blanc et l'argentée, quand soudain ma porte s'ouvre et me sort de ma transe, je me tournais donc vers le nouvel arrivant, un garde royale, facilement reconnaissable grâce à leurs uniformes de couleurs bleu et argenter, les couleurs de mon royaume, voyant qu'il avait toute mon attention il me dit d'une voix net et claire :

- Princesse, le roi Lómelindi souhaite s'entretenir avec vous.

Je regardais le garde par le biais du miroir et hocha légèrement ma tête vers le bas en signe d'accord. Il s'effaça d'une révérence, je posai avec délicatesse ma brosse sur ma coiffeuse et tenta souris à la glace. Il paraît que je suis le portrait craché de ma mère, j'ai en effet hérité de ses long cheveux aux couleurs de la lune et à ses yeux violet encerclé d'or leurs donnant un aspect précieux, j'ai également sa peau très lisse et pâle, le nez consteller de tache de rousseur... Mais j'ai beau lui ressembler, je me suis toujours sentis tache à ses côtés, je lui ressemble petit-être, mais cela va beaucoup mieux à elle qu'a moi. Je fini par soupirer et me lève gracieusement, comme on m'a appris à le faire, je traverse les couloirs avec mes pas léger et mon port de tête royale. Une digne princesse. On ne m'a pas appris autrement.

Je suis la princesse d'Ekriviel, une grande citée au Sud-Est de la Terre du Milieu, en dessous du Mordor et avec de grand lacs et cascades majestueuse, caractérisant mon royaume bénie par le valar Ulmo, seigneur des mers.

Enfin, je traverse les couloir du palais en direction de la salle du trône, le vent jouait avec mes cheveux que j'avais rapidement rassemblée en queue de cheval avant de partir et qui fessait aussi flotter ma robe aux couleurs de l'eau autours de moi, le palais est en grande partit ouvert sur la nature et le bruit de l'eau se répercutait dans les pièces éternellement silencieuses du palais. Je fini par arrivée dans la salle du trône, mon père est assit sur le trône, son regard me glaça le sang, il m'attend, j'exécute une révérence parfaite et me relève doucement et me relève doucement :

- Ma chère Loreline, je suis ravis que tu es fait si vite.

Je baissa ma tête solennellement, fixant mes pieds durant de longues secondes, une fois que mes yeux rencontrèrent ceux de mon père il continua son discours :

- Ma fille, tu es jeune, tu es belle. Approche.

Où voulait-il en venir ? Le plus lentement possible je m'approche du trône, méfiante, deux mètres me sépare de mon père à présent et cela ne me rassurais pas du tout :

- Tu le tiens de ta mère. Mais il est temps pour toi de te mariée, tu ne peux passer le reste de l'éternité toute seule.

Me mariée ?! Non ! Je ne veux pas ! Tout mon êtres criait mon désaccord, mais je gardais tout de même ma bouche fermée. Je sais que si je parle, je pourrais le convaincre d'annuler et... Non, non c'est mal en plus quand il s'en rendra compte il pourrait... Bref ! Je ne dois parler qu'en extrême nécessité, même si cette situation me parait être un cas d'extrême nécessiter...

- Faites le entré !

Je me tournai vers la porte et me positionna au côté de mon père avec le plus de prestance dont je suis capable en vu des circonstances. Mais quand je le vis, mon monde se brisa, il explosa comme un verre qui m'échappe des mains. C'était Lui, la personne que je détestais le plus au monde, celui qui m'as pourris la vie durant 7 ans, les 7 plus longues années de ma vie. Sept ans peuvent paraître dérisoire dans la vie d'un elfe, mais vraiment je ne serais jamais capable de replonger dans cette enfer, j'ai l'impression que cette époque remonte à hier...

Une voix d'or - Livre IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant