IX : Couronné de fleurs

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Après mon entrevue avec Elrond, je retourna dans ma chambre. Je me mis en tenue de nuit et m'allongea. Malheureusement, le someil ne semblait pas vouloir de moi. Alors que la lune brillait dans le ciel, je décida de sortir de mon lit. Je mis le collier que Galadriel m'avait donner et partie toquer à la porte d'Arwen. Celle-ci s'ouvrit quelques secondes plus tard sur la belle brune :

- Loreline, entre je t'en pris. Tu n'arrive pas à dormir ?

J'entra dans la pièce alors qu'Arwen fermait la porte :

- Pas vraiment... Et toi ? Je ne te reville pas j'espère ?

- Non, je ne dormais pas ne t'en fait pas.

On s'assit toutes les deux sur son lit. Je sentait qu'elle retenait une question :

- Qu'es-ce qu'il y a Arwen ?

- Ne doute pas que je ne sois pas heureuse de te revoir. Mais pourquoi ? Je veux dire... Pourquoi maintenant ? Toute seule ?

Je baisa les yeux vers les draps. Elle allait reprendre la parole, mais je la devance :

- Je n'en pouvais plus de ma vie au palais. Je devais être belle et me taire. Être douce mais pas navie, forte mais pas trop, compréhensive mais pas trop sensible... Je n'avais pas le droit de parler. Chaque jour je me levais le matin en me demandant ce qui l'empêchait de vennir me tuer...

Je pris une grande inspiration :

- Il a tenté de me tuer. Mais ma mère c'est interposer... Qu'es-ce qui l'empêchait de ne pas réessayer ? Qu'es-ce qu'il le poussait à me garder en vie ? Je ne suis pas partie Arwen. J'ai fuis. J'ai abandonné mon pays... Mais je ne suis même pas sûr qu'on est totalement remarquer mon absence...

Arwen mis sa moin sur mon épaule :

- Tu sais Lorleine. Même si tu ne parle pas, tu n'es pas le genre d'elfe que l'on oublie simplement... Et puis, le destin t'as pousser à fuire, qui sait ce qu'il ce passera demain ? Ensuite, tu n'as pas à être quelqu'un d'autre. Tu es toi et c'est déjà largement suffisant. La Lorleine que je connais est excentrique, joyeuse. Elle parle vite et s'emerveille devans chaque fleur qu'elle vois. Elle est forte, belle et courageuse. Oui, elle peut parfois trop parler, ne pas être sérieuse et agir avant de pensé au conséquence. Certe elle est un peu gamine sur les bord. Mais c'est ce qui fait qu'elle est elle et pas une autre personne.

Je leva mes yeux vers elle et on se fit un câlin :

- Merci Arwen... Tu es vraiment géniale. Il faudrait que je parle à Aragorn, parce que si il te fait du mal il perdra sa capacité à enfanté !

Elle ris à ma remarque et on continuait de parler durant une bonne partie de la nuit. J'étais allonger sur le ventre avec ma tête entre mes bras, Arwen était sur le flan, en face de moi, les genous remonté à sa poitrine. On continuait de parler quand elle ce mis à parler des été qu'on passait à Fondcombe avec ses frères et Legolas. Le miens de frère était plutôt du genre solitaire... Il ne se joignait pas souvent à nous :

- Tu te souviens de l'été qu'on a passer avec Legolas et son père ?

- Tu ne parlerais pas de celui où nous avons passer une après midi avec le roi Thranduil.

- Celui-là même ! Et quand ta mère et Legolas on fini par arrivé...

Je me mis à rire à ce souvenir :

- Effectivement... J'aurais bien aimer oublier cette partie là d'ailleur...

On ris en coeur à ce doux souvenir. Je me souviens de cette douce journée d'été...

Une voix d'or - Livre IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant