Chapitre 53

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PDV de Logan : 

Quelques jours plus tard...

La tête de Bec calée parfaitement sur mon épaule, nous regardons la télé tranquillement... Quand soudain, je reçois un appel. 

Je me rends compte que c'est l'hôpital, je décroche immédiatement, paniqué : 

" Allô ? 

- Hôpital Pierre Bénite, Logan Thompson est à l'appareil ? 

- Oui, c'est moi. 

- Votre mère fait une crise, venez le plus rapidement possible ! 

- J'arrive tout de suite ! " 

Rebecca comprend l'urgence de la situation et nous nous dirigeons en trombe dans ma voiture. Je mets la clé dans le contact et je démarre la voiture en vitesse. Le temps est compté, je ne dois absolument ne pas perdre une seconde ! 

Pendant tout le trajet, je suis remonté comme un pendule, je ne cesse de me faire du soucis pour ma mère. Je m'imagine tous les scénarios... 

Arrivées à l'hôpital, je me rue dans la chambre de maman, je la découvre ayant du mal à respirer, elle étouffe. Je ne peux pas m'empêcher de hurler désespéré : 

" Maman ! " 

Elle croise mon regard et je m'avance vers elle. Les médecins m'avertissent de ne pas m'approcher trop près d'elle mais je ne les écoute pas. C'est peut-être l'un des derniers instants avec ma mère, c'est moi qui décide de ce que je dois faire ou pas.

 Les larmes coulent le long de mes joues sans que je puisse les arrêter. 

Je murmure près de son oreille :

 " Ne pars pas maman, ne me laisse pas seul ! " 

Elle m'adresse un faible sourire et me dit d'une voix à peine audible :

 " Tu ne l'es pas Logan, Je t'aime, prends soin d'elle ! " en dirigeant son regard vers ma petite amie.

 Je souris face à sa remarque et je rétorque :

 " Moi aussi je t'aime maman ! "

 Elle plonge ses yeux dans les miens une dernière fois et elle s'éteint. Dès le moment où je comprends qu'elle s'en va pour de bon, je m'empresse de lui faire un massage cardiaque. 

Les médecins m'accompagnent et branchent le défibrillateur, prêt à être utilisé. Je place les capteurs sur le torse de ma mère et j'essaye une première fois : aucune réaction. Je réessaye une seconde fois : toujours aucun signe de vie. Je tente une dernière fois en espérant que ce soit la bonne : son cœur a bel et bien cessé de battre.

 Je fonds en larmes. Je me sens tellement vulnérable. Rebecca s'approche doucement de moi et me prend dans ses bras en signe de soutient. Je renifle et n'arrive pas à reprendre mon souffle. Bec m'indique des exercices de respiration à appliquer. Je les exécute calmement et j'arrive enfin à retrouver une respiration à peu près normale au bout de quelques minutes. 

Les médecins s'avancent vers moi, compatissants et l'un d'eux me dit : 

" Mes sincères condoléances Monsieur. C'était une femme formidable, elle me faisait tout le temps des éloges sur vous ! Vous pouvez être fière d'elle, elle a mené une belle vie.

- Oui, mais elle pouvait vivre plus longtemps ! Je dis en pleurant comme un enfant. 

- Je suis désolée Monsieur... "

Je sors de l'hôpital désemparé, moi qui croyais qu'elle allait mieux ! Elle paraissait bien, ces derniers jours ! 

J'étais loin de me douter qu'elle allait mourir si tôt ! Je gardais un espoir, une chance qu'elle reste en vie ! Des gens y arrivent pourquoi pas elle ?

 Elle s'est battue toute sa vie, ne pouvait-elle pas avoir une petite victoire rien qu'une dernière fois ? 

Nous rentrons à mon appartement, sous le choc. La première chose que je fais, c'est de m'écrouler dans mon lit et pleurer toutes les larmes de mon corps. 

Bec me rejoint et entoure ses bras autour de ma taille. Elle me chuchote à l'oreille d'une voix douce : 

" Ça va aller, nous allons traverser tout ça ensemble ! " 

En réponse, je prends sa main et je la serre fort. Je m'endors, mort de fatigue, me remémorant les souvenirs des moments passés avec ma mère qui me paraissent si lointain ...

***

Voilà le chapitre 53 !

Il vous a plu malgré cette triste nouvelle ?

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