Scars

Chapitre 19

Une fois de plus c'est la sonnerie d'un de nos téléphones qui nous sort du sommeil. Evan me serre plus fort contre lui et marmonne avant de tendre son bras pour l'attraper.

-C'est pas moi, dit il en le reposant.

Je cherche le mien à tâtons et décroche pendant qu'Evan se niche dans mon cou.

Cette sensation réveille tout mon corps et c'est d'une voix tremblante que je décroche

-Geller

-Salut c'est Pilas, tu sais ton coéquipier ...

Aïe ! Il a du apprendre pour l'arrestation musclé de Gary Chance. Un premier baiser sur le bord de ma mâchoire me fait frissonner puis un autre un peu plus bas et encore plus bas ...

-Je te rejoins tout à l'heure au poste, dis-je un peu trop vite avant de raccrocher. Evan ...

-Humm ...

Il continue de me dévorer le cou et tout ce à quoi je pense c'est à son corps pressé contre le mien. Sa bouche remonte et vient se poser sur mes lèvres tandis qu'il me fait pivoter, pour me mettre au dessus de lui. Une main sur ma taille et l'autre dans mes cheveux, je ne pense à rien d'autre que cette douce chaleur qui recouvre chaque centimètre carré de mon être.

Mes jambes de chaque coté de son bassin, je me retrouve assise sur une partie de son anatomie que je n'avais pas prévu de toucher. Mais dans mon élan, je n'y accorde pas plus d'importance et nos baisers fiévreux me font me frotter à plusieurs reprises cette bosse proéminente. Les jambes tremblante, ses mains se posent sur mes hanches et m'intiment un léger balancement,me faisant haleter et expérimenter un plaisir inédit. Puis il s'arrête et me serre contre lui en rompant notre baiser.

Je manque de protester. Cette sensation était si savoureuse, je voulais voir jusqu'où cela aller me mener mais il semble que ce ne soit pas le moment.

-On a tout notre temps mais Pilas n'attendra pas éternellement sans se plaindre au capitaine, me dit-il en caressant mes cheveux.

-C'est vrai.

Je me redresse et l'enjambe avant d'aller me préparer pour le bureau.

Je me précipite à la salle de bain pour me rincer et me changer. Mon corps réagit à celui d'Evan avec une telle facilité que j'en suis décontenancée, même le fait de me laver rapidement n'atténue pas cette sensibilité entre mes cuisses.

Il toque deux coups à la porte

-Je peux entrer ? Si tu es visible, bien sûr ! Je voudrais me débarbouiller aussi avant qu'on y aille.

La serviette autour de ma poitrine, je ne réfléchis pas et ouvre.

Surpris, il me regarde les yeux écarquillés puis les détourne de moi.

-Je pouvais attendre ...

-Mes vêtements sont dans mon placard, l'informais-je en passant devant lui.

Aujourd'hui est un nouveau jour, je viens de me frotter à lui comme je ne l'avais jamais fait et à vrai dire j'en suis assez fière : Une nouvelle étape à été franchie. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?

Je ne sais pas s'il a vu mon épaule mais je n'y accorde aucune importance. Les choses changent et nous avons une ordure à mettre derrière les barreaux.