Scars

Chapitre 25

Ma porte d'entrée franchie, je constate avec dégoût qu'une deuxième lettre m'attend. Elle a été glissé par l'interstice sous la porte.

Cette fois, je la lirai seule. Pas de techniciens, pas de collègues, uniquement Fiona et moi.

-Putain mais il te traque ce malade ! Constate-t-elle en refermant la porte derrière nous.

Rapidement elle fait le tour de l'appartement pour s'assurer qu'aucun mouchard n'est installé, puis j'allume ma télévision et met le volume assez fort pour que personne ne puisse entendre notre conversation.

Je retourne la lettre à la recherche d'un indice et vais même jusqu'à la sentir avant de l'ouvrir.

« Ma petite,

Tu me déçois. Je te croyais bien plus forte, une seule lettre et te voilà cachée dans les jupes de ta très chère maman. J'espère que tu ne laisseras pas tes collègues te faire renoncer à me chercher ou je devrais allonger la liste de mes petites victimes.

J'ai hâte de te voir et reviendrai bientôt vers toi pour te donner la suite des festivités.

A très bientôt. »

Je donne la lettre à Fiona et lui chuchote

-Nous devons installer un système de surveillance sur ta porte d'entrée et la mienne. Ainsi qu'aux fenêtres pour avoir une vue depuis la rue.

-Peut-être que les voisins ont aperçu quelqu'un ?

-On devrait aller leur demander.

Malgré l'heure tardive nos voisins sont ravis de nous donner un coup de main pour un colis abîmé livré sur le pas de ma porte. Nous leur demandons des détails simples en précisant qu'il devait s'agir d'un coursier.

La chance est avec nous car la voisine du rez-de-chaussée à vu quelqu'un hier. Un homme, cheveux courts grisonnant, bedonnant, jeans et tee-shirt basiques mais rien de notable.

-Et il conduisait une camionnette blanche, ajoute-t-elle.

-Aucune inscription ? S'enquit Fiona.

-Si, mais je crois qu'il s'agissait d'un dépanneur et c'est vrai qu'il est resté moins de deux minutes dans l'immeuble.

-Merci Jane, lui dis-je. Mais je ne pense pas que ce soit notre homme.

-C'est lui, me dit Fiona en passant ma porte. Ou un de ses complices.

-J'en mettrai ma main à couper, confirmais-je.

-Il n'a vraiment peur de rien. Quel culot !

Elle s'éloigne et pianote rapidement sur son téléphone.

-Qu'est-ce-que tu fais ? M'informais-je.

-Je cherche quel genre de matériel pourrait nous être utile pour surveiller l'immeuble.

Mon portable sonne : Evan. Je renvoi son appel directement sur le répondeur.

-C'est peut être à propos de l'enquête ? Me soumet mon amie.

-Je ne veux pas lui parler. Et pour notre histoire de surveillance, nous avons déjà quelqu'un qui peut nous aider ...